La future LGV Bordeaux-Toulouse cristallise les débats.© Crédit photo : Illustration Loïc Déquier / SO
Les deux collectifs appellent, les 11, 12 et 13 octobre, à une protestation nationale contre le projet qu’ils qualifient d’« archaïque »
Un « Freinage d’urgence contre les LGV du Sud-Ouest ». C’est ce que demandent les collectifs LGV Non merci et Les Soulèvements de la Terre. En particulier en ce qui concernela ligne à grande vitesse en projet entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Un projet qui menacerait « 4 800 hectares de terre, dont 1 250 hectares de terres agricoles et 2 850 hectares de forêts », explique LGV Non merci, en particulier dans le Sud-Gironde. Les opposants contestent aussi l’utilité publique du projet, préférant que les efforts se concentrent sur les trajets du quotidien.
LGV Non merci et les Soulèvements de la Terre organisent donc tout un week-end de mobilisation nationale du 11 au 13 octobre « au pays des eaux, en Gironde ». Le lieu et le programme détaillés ne sont pas encore connus, mais une assemblée, des concerts et des « cantines » sont prévus.
Les parlementaires Monique de Marco et Nicolas Thierry (Les Écologistes), Mathilde Feld et Loïc Prud'homme (LFI) et Sophie Mette (MoDem) ont écrit ce vendredi au premier ministre Michel Barnier pour lui demander d'organiser un référendum sur les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Le 20 avril, une manifestation anti-LGV était organisé à Cadaujac. © Radio France
Ils ne sont pas tous du même bord, mais ils sont contre les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Quatre parlementaires de gauche, les députés Loic Prud'homme et Mathilde Feld (LFI), Nicolas Thierry (Les Écologistes), la sénatrice Monique de Marco (Les Écologistes) et la députée MoDem Sophie Mette se sont mis d'accord sur une lettre à envoyer au premier ministre Michel Barnier pour lui demander un référendum local sur la question.
Bonjour,
LGV non merci va organiser une réunion publique à Montesquieu le 4 octobre 2024.
Venez nombreux.
Bonjour,
Aujourd'hui 90% des contributeurs à l'enquête publique environnementale des AFSB (aménagements ferroviaires du sud de Bordeaux) ont émis un avis défavorable pour la plupart très argumentés. Ces contributeurs se répartissent entre citoyens, communes péri-urbaines et rurales, élus communaux, départementaux et nationaux.
Les réunions publiques s'enchaînent et illustrent ainsi l'intérêt et l'implication de plus en plus importants de nos concitoyens face à cette aberration :
Le projet de la région d’une LGV entre Dax et l’Espagne fixe l’horizon 2042.© Crédit photo : Archive David Le Deodic
Après l’annonce par la Commission européenne de 19,5 millions d’euros d’études pour le tronçon de ligne à grande vitesse entre Dax et l’Espagne, le Cade annonce une réunion publique
Victor Pachon, le président du Collectif des associations de défense de l’environnement (Cade), prévient : « Quand nos adversaires font un pas, nous en faisons un. » Dans la bataille de la ligne à grande vitesse (LGV) au sud de Bordeaux, la Commission européenne a annoncé, en juillet, 19,5 millions d’euros pour des études sur la portion entre Dax et l’Espagne. Tronçon lando-basque honni du Cade et des siens.
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