Renaud Lagrave, vice-président de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge des mobilités.© Crédit photo : R. L.
LePremier ministre est, enfin, nommé ; mais en attendantson gouvernement, nous attendons à la fois de connaître l’identité du ministre des Transports, bien sûr, mais enfin et surtout celle du ministre du Budget qui siège seul au CA [conseil d’administration] de SNCF Réseau.
Car soyons clairs : le dossier des transports sera crucial pour le futur gouvernement. Pays de tradition ferroviaire, la France a toujours misé sur son réseau de chemins de fer comme un pilier de sa mobilité et de son développement économique ; aujourd’hui et demain, il constitue l’un des fers de lance de la transition énergétique et de l’aménagement du territoire. Ainsi, notre réseau se trouve à la croisée des chemins. Au moment où nos concitoyens prennent nos trains de plus en plus massivement, l’avenir de nos rails se joue cet automne avec les engagements financiers que devra prendre l’État dans le contrat qui le lie à SNCF Réseau.
Lire la suite : Renaud Lagrave : l’État au moment des choix pour l’avenir du rail
Ndlr TGV en Albret : un article très détaillé , pourquoi ce projet est contesté....
Comptez deux lignes à grande vitesse, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, puis deux projets d’aménagements ferroviaires pour connecter le tout. Vous obtenez le Grand Projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO), qui suscite des oppositions. Voici pourquoi.
C’est un programme ferroviaire vieux de trois décennies : le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Il doit prolonger l’itinéraire de train à grande vitesse français de Bordeaux vers Toulouse et vers l’Espagne. L’objectif affiché est d’améliorer les déplacements ferroviaires, de voyageurs et de marchandises, dans le Grand Sud-Ouest.
Lire la suite : Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest : pourquoi cette nouvelle LGV est contestée
NdlR TGV-Albret : ....et le gaspillage continue......
L’Assemblée nationale a validé jeudi 22 décembre, en première lecture, l’accord franco-italien pour lancer les travaux définitifs de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin. Le texte, censé lever les derniers obstacles à un colossal chantier de douze ans, a été signé en février 2015, puis complété en mars 2016 par Matteo Renzi et François Hollande.
Si l’accord est validé par le Parlement français, les appels d’offres pour les marchés de travaux seront lancés en 2017 pour un démarrage des chantiers en 2018.
Soutenu par les deux pays, par la ville de Lyon et, jusqu’à récemment par Turin, ce projet est contesté depuis des années par des écologistes, tant côté italien que français. Ils estiment qu’il « existe une autre solution plus appropriée et plus efficace » pour les échanges transalpins et mettent en regard les 26 milliards d’euros nécessaires au creusement du tunnel et des accès du futur Lyon-Turin avec « l’utilisation immédiate de la ligne existante de transport ferré passant par le tunnel du Mont Cenis, utilisée à ce jour à moins de 20 % de sa capacité » pour le transport des marchandises.
Source : France 3 Alpes
Complément d’information : Le communiqué de la Coordination des opposants au projet Lyon-Turin
Photo: Patrick Kovarik AFP
La SNCF a finalement décidé de faire circuler les 15 TGV commandés à l'usine Alstom de Belfort sur des lignes grande vitesse. Cette commande doit sécuriser l'avenir du site menacé de voir ses activités transférées dans le Bas-Rhin.
Les 15 TGV dont la commande avait été décidée pour sauver l'usine Alstom de Belfort circuleront finalement sur l'axe TGV Atlantique, et non sur des lignes classiques comme initialement prévu, a indiqué à l'AFP un dirigeant de la SNCF.
"On est revenus sur l'idée que ça seraient des rames TGV qui rouleraient sur des lignes normales, ce qui paraissait peu cohérent", a indiqué ce responsable du groupe public. Un nouveau scénario, élaboré par la SNCF, le secrétariat d'État aux Transports et le ministère de l'Industrie, sous l'autorité de Matignon, prévoit que l'opérateur ferroviaire débourse entre 470 et 480 millions d'euros, pour acquérir 15 rames de TGV, qu'elle va "affecter au réseau Atlantique" et non sur "des lignes normales".
Rénover 24 vieilles rames TGV
Lire la suite : Les TGV commandés à Alstom rouleront bien sur des lignes grande vitesse
Après deux reports, la justice examinait, ce lundi 16 septembre 2024, sur un recours de militants écologistes visant à suspendre les premiers travaux d'aménagement de la future ligne à grande vitesse de la SNCF entre Toulouse (Haute-Garonne) et Bordeaux (Gironde). Décision attendue dans les prochaines heures.
C'était une audience particulièrement attendue par les associations de défense de la nature. Après deux reports au mois d'août dernier, le tribunal administratif de Toulouse examinait, ce lundi 16 septembre 2024, la demande de suspension des premiers travaux d'aménagement ferroviaires liées à la future LGV (ligne à grande vitesse) Toulouse-Bordeaux.
"Pour faire arriver les TGV, la SNCF n'a pas trouvé d'autres options que de passer dans un des derniers endroits de nature au nord de Toulouse" expliquait, il y a encore quelques jours, le coprésident des Amis de la Terre de Midi-Pyrénées. Au cœur de ce dossier concernant les aménagements ferroviaires déjà lancés par la SNCF, il y a la création d'une quatrième voie pour les trains en bordure du canal latéral de la Garonne.
Vidéo de SNCF sur Youtube : cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=fkhvyO4Uwg4i
Ces travaux vont faire disparaître tout un pan de végétation "qui sert de corridor pour la faune et abrite la biodiversité", avancent les militants qui occupent d'ailleurs depuis le 31 août des arbres pour éviter leur coupe du côté de Saint-Jory.
Si ces arbres sont coupés avant même la décision sur le fond, ce sera irréversible. De la même façon, si des espèces protégées sont détruites, personne ne pourra les ressusciter.
Jean Olivier, co-président des Amis de la Terre Midi-Pyrénées
Page 3 sur 226
«DébutPrécédent12345678910SuivantFin»