LGV Tours-Bordeaux: Un chantier désastreux pour l'environnement?
12 décembre 2016 - 20Minutes.fr
JUSTICE Deux filiales de Vinci et Bouygues Constructions ayant travaillé sur la construction de cette Ligne à grande vitesse, ont été condamnées pour ne pas avoir respecté les règles visant à maintenir la qualité des cours d'eau et la protection des espèces animales et végétales...

Illustration de la LGV Tours-Paris. /Credit:JEAN MICHEL NOSSANT/SIPA/1502131048 - SIPA
Le chantier de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Tours-Bordeaux a-t-il généré des destructions d’ecosystème et des pollutions d’ampleur ? L’association France Nature Environnement (FNE) révèle en tout cas que les sociétés Cosea et DTP, filiales de Vinci et Bouygues Construction pour ce projet, viennent chacune d’être condamnées à plus de 40.000 euros d’amende pour ne pas avoir respecté les règles fixées par le préfet d’Indre-et-Loire, dans le cadre de la partie du chantier dans ce département.
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Chambéry : Des centaines de personnes manifestent contre le projet de LGV Lyon-Turin
15 avril 2025 MSN 20 minutes avec AFP
Un millier de personnes selon les organisateurs, 800 selon la préfecture, ont défilé dans la préfecture de Savoie derrière une banderole où était inscrit : « On peut tout arrêter »

« Nous voulons que les gens soient au courant qu’une ligne existe déjà et qu’on n’a pas besoin d’investir autant pour cette nouvelle liaison », a déclaré Anthony Guilloud, membre des collectifs « StopLyonTurin ». « Utilisons l’existant », a ajouté ce paysan installé près du tunnel en construction, en référence à la ligne ferroviaire déjà en service et « qui pourrait faire passer les deux tiers des poids lourds » empruntant actuellement la route, selon lui.
(Petite) contre-manifestation de partisans au projet
Le transfert des camions de la route vers la nouvelleLGVen construction est un des arguments majeurs des partisans du projet Lyon-Turin. Une contre-manifestation de partisans au projet a réuni « une dizaine » de personnes, selon la préfecture.
La ligne à grande vitesse en construction, longue de 270 km, doit à terme relier Lyon et Turin, avec 70 % des voies en France et 30 % en Italie. Le projet comprend un tunnel de 57,5 km traversant les Alpes et qui doit s’achever en 2033.
Lancé il y a plus de trente ans, le projet a été évalué à plus de 26 milliards d’euros en 2012 par la Cour des comptes française mais aucun chiffrage global n’a été communiqué depuis. La section transfrontalière coûte à elle seule 11,1 milliards d’euros, selon la société publique franco-italienne Telt qui supervise ce chantier. Les investissements pour les voies françaises, un chantier supervisé par la compagnie ferroviaire française SNCF réseau, représenteraient eux entre 10 et 15 milliards d’euros.