Un rassemblement s’est organisé en octobre dernier à Langon.© Crédit photo : Jean-Maurice Chacun/ « SUD OUEST »
En Lot-et-Garonne, Feugarolles est le berceau des antis. La commune de Charles d’Huyvetter, le président de l’association Très Grand Vigilance en Albret, se prépare à une semaine chargée.
Ce jeudi 24 novembre, TGV en Albret tiendra son assemblée générale annuelle. Robert Claraco, dont le cabinet a rédigé l’étude privilégiant la modernisation de la ligne actuelle plutôt que la construction d’une nouvelle, ligne défendue en Lot-et-Garonne comme ailleurs, sera présent.
Deux jours plus tard, le samedi, élus, citoyens et représentants d’associations du Pays basque, des Landes, de Gironde, de Tarn-et-Garonne et Haute-Garonne, sont invités à rappeler leur opposition au GPSO dans son ensemble.
« Ce projet va à l’encontre de tous les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique, de préservation de la biodiversité, et de sobriété énergétique », souligne TGV dans un communiqué.
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Extrait :
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"Le choix de nouvelles lignes à grande vitesse ferroviaire doit être entouré de plus de garanties de pertinence et de rentabilité", la Cour des comptes, 23 octobre 2014
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A réfléchir !
Au Salon du livre de Brive, j'ai rencontré de nombreux auteurs et éditeurs venus de Paris. Certains d'entre eux sont édités chez De Borée dont le siège se situe à Clermont-Ferrand. Le personnel qui travaille dans cette maison d'édition fait souvent le va-et-vient entre Paris et la capitale de l'Auvergne, si possible par le train.
Tous m'ont parlé de la galère que constituent leurs déplacement tant ces lignes sont mal desservies. Que dire s'il leur faut aller de Clermont-Ferrand à Brive, ou de Brive à Limoges ! Soit l'ancienne ligne de chemin de fer a été supprimée, et ils doivent prendre un très aléatoire autobus. Soit le train est annulé au dernier moment, et là encore il c'est l'autobus qui prend le relais. A moins que le train, exceptionnellement, n'aille pas jusqu'au bout, et de nouveau ils doivent recourir à l'autobus. Ou se débrouiller comme ils peuvent. Si vous saviez comme ces gens nous envient, nous qui sommes situés entre Bordeaux et Toulouse, d'être desservis par une ligne commode, régulière, et qui profite à tout le territoire, urbain ou rural ! Ces gens ne comprennent pas que l'Etat envisage d'y adjoindre une ligne LGV, ruineuse tant sur le plan financier qu'environnemental, alors qu'eux ne disposent que d'un réseau insuffisant et archaïque.
Un brillant universitaire parisien, qui enseigne à la faculté de Limoges, m'a d'ailleurs mis en garde : « Quand vous aurez la LGV , ne vous faites pas d'illusion : à terme, l'une des deux lignes sera sacrifiée. » Devinez laquelle ?
Serge Alain Paraillous – 10 novembre 2022
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(extrait ci-dessous )
NdlR- TGV Albret: Mr Rousset n'a toujours pas compris que ce sont juste ces chiffres (basés sur des données fantaisistes) qui sont contestés par la Cour des Comptes,
Continuez à rêver Mr. Rousset , comme avec le A65......
......Vive réaction d'Alain Rousset au rapport de la Cour des comptesQuant au "financement des projets de LGV déjà décidés", il n'est "pas assuré", déplore la Cour. La raison ? Le haut niveau d'endettement de Réseau Ferré de France (RFF) qui l'empêche de financer de nouvelles lignes par emprunt, auquel s'ajoute l'abandon de l'écotaxe, dont le produit devait revenir à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf). A ce titre, la LGV reliant Bordeaux à l'Espagne est épinglé. Une analyse non partagée par Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine. Dans un communiqué, l'élu socialiste rappelle qu'il "ne faut pas mélanger construction et exploitation !". "Le programme du GPSO dégage une valeur actuelle nette (VAN) positive, donc un intérêt pour la collectivité. Hors coûts d'opportunité des fonds publics, le bilan socio-économique montre que le programme GPSO, dégage dans sa première phase de réalisation, un surplus en VAN de 5,8 Mds€. Le taux de rentabilité interne du projet s'établit à 5,3%, un chiffre remarquable", précise Alain Rousset. "Parmi les usagers, les passagers ferroviaires sont les premiers bénéficiaires du programme GPSO, avec un gain supérieur à l'investissement initial, de près de 9,3 Mds€. Il s'agit principalement de gain de temps. GPSO présente aussi un bilan positif pour les acteurs du transport ferroviaire, avec 5,5 Mds€, ce qui souligne sa pertinence économique. Le nombre d'emploi directs, indirects et induits générés par la réalisation du chantier devrait dépasser les 10 000 pour la seule première phase jusqu'à Dax", conclut-il.........
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