L’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) a publié jeudi 16 novembre une vaste étude sur le marché français 2015-2016 du transport ferroviaire de voyageurs. La monographie renseigne avec précision sur les forces et les faiblesses du train en France à l’heure où se prépare une grande réforme des mobilités en général et de la SNCF en particulier. Voici dix chiffres – parfois inattendus – issus de ce rapport et qui disent, selon l’adage, mieux qu’un long discours les urgences et les enjeux du ferroviaire dans notre pays.
10e
C’est le rang en Europe de la France (2015) en matière d’utilisation du réseau ferré. Une moyenne de 48 trains (fret et voyageurs) circule chaque jour par kilomètre de ligne, soit une intensité d’utilisation médiocre de nos rails. Nous optimisons notre réseau nettement moins bien que les Pays-Bas (140 trains par kilomètre) ou la Suisse (119), mais aussi que deux de nos grands voisins : Royaume-Uni (96) et Allemagne (75). L’Italie est à notre niveau (49) et l’Espagne assez loin derrière (34).
50 %
C’est la proportion de trains de voyageurs qui circulent sur… 9 % du réseau, illustration des fortes disparités qui existent dans l’intensité d’utilisation des voies ferrées françaises. Ainsi, si on regarde les chiffres par l’autre bout de l’indicateur, 31 % des lignes du réseau national ferroviaire ne voient passer que 1 % des trains. Un tiers au moins du réseau est donc économiquement très fragile et sous la menace de fermetures.
+ 14 %
C’est la hausse du trafic par bus et car depuis 2011, le plus dynamique de tous les modes de déplacement. L’autocar précisément (dopé par l’arrivée des cars Macron et en hausse de 17 % entre 2015 et 2016) vient tailler des croupières au ferroviaire, lequel reste sous les 10 % de l’ensemble des modes de transport intérieur. Le train (hors métros et RER) accuse une baisse moyenne de 0,5 % par an depuis 2011. Incontestablement, la route domine de très loin le rail puisque, voiture individuelle comprise (elle aussi en hausse depuis cinq ans), le bitume accueille en France 88 % du transport intérieur de personnes.
Lire la suite : Dix chiffres qui pourraient vous surprendre sur le train en France
........................................Entretemps à Lavardac le camion était bien visible
Présents hier à Bordeaux, les anti-LGV du département demandaient un report de la décision du comité de pilotage de la ligne à grande vitesse. Ils n'ont pas obtenu gain de cause, mais pour Charles D'Huyvetter, l'un des porte-parole, « c'est n'est qu'une étape, le combat continue. » Deux bus au...PUBLIÉ LE 10 JANVIER 2012
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Lire l'article : « Le TGV est naturellement plus cher que l'avion » (Elisabeth Borne)
et regarder l'interview dans " Le Grand Témoin " de la Trubune ( après la pub):
">Elisabeth Borne : " On ne peut pas tout vouloir à la fois,........."
NdlR TGV-Albret :..... La Coordination interrégionale contre les grands projets inutiles Occitanie-Nouvelle Aquitaine fédère plusieurs associations locales d'opposants (CADE, Alternative LGV Midi-Pyrénées, Coordination 47, Amis de la Terre Landes, etc.).
Ainsi, cette coordination a acheté un encart publicitaire (3.500 €HT) dans deux éditions locales (Gironde et Lot-et-Garonne) du quotidien Sud Ouest pour rappeler son opposition à une LGV et son soutien à une alternative qui consiste à moderniser les voies ferroviaires existantes à moindre coût...........
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, et plusieurs élus ont écrit, le 2 novembre 2017, au Premier ministre pour demander une nouvelle fois au gouvernement de sauver les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Perpignan-Montpellier. Reste que, localement, le premier projet ne fait pas l'unanimité.
Encore un appel du pied à l'État de la part du lobby des projets de LGV en Occitanie. La présidente de la Région, Carole Delga (PS), ainsi que 43 parlementaires de tous bords politiques ont adressé, le 2 novembre 2017, un courrier au Premier ministre pour demander "la réaffirmation de l’engagement de l’État à la réalisation des deux LGV entre Bordeaux et Toulouse et Montpellier et Perpignan dans la future loi de programmation".
"Le temps est venu de rétablir une plus grande justice territoriale et une solidarité nationale pour la France des éloignés", écrivent les signataires. Peu importe la priorité redonnée par les pouvoirs publics à l'amélioration des dessertes ferroviaires existantes, peu importe le coût de construction faramineux des deux projets : 13,5 milliards d'euros en valeur 2012 pour Bordeaux-Toulouse/Hendaye et 6,3 milliards pour Perpignan-Montpellier selon les conclusions du rapport de 2013 de la commission Mobilité 21 présidée par Philippe Duron.
Après la "pause" décrétée par Emmanuel Macron en matière de grands projets d'infrastructure, les élus d'Occitanie souhaitent donc obtenir l'assurance que ces deux lignes figureront bien dans la future loi de programmation prévue en 2018 et convaincre le nouveau Conseil d'orientation des infrastructures, présidé par Philippe Duron, qui doit aider à la préparer.
"Les lignes à grande vitesse (LGV) traversent la France des Régions mais s'arrêtent aux portes de l'Occitanie" tandis que "sur l'ensemble de la population métropolitaine située en train à plus de 4 heures de Paris, 58% habitent dans notre région", pointent-ils en invoquant l'aménagement du territoire.
Des arguments parfois curieux
Pour convaincre Matignon et l'Élysée, les élus mettent aussi en avant des arguments spécieux. Ces deux LGV "ne sont pas des projets nouveaux" car "142 millions d'euros ont déjà été investis depuis dix ans", rappellent-ils. Surtout, ceux-ci expliquent que "faire le choix des TER, c'est faire le choix des LGV en Occitanie". Parce que "leur mise en service est, selon eux, l'unique option pour libérer des sillons et désaturer les lignes existantes permettant ainsi à la Région d'augmenter la fréquence des TER en heures de pointe". Dépenser des milliards d'euros en LGV pour libérer des dessertes TER est sans doute une piste de réflexion à creuser...
Les signataires affirment ainsi que les LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan amélioreraient "la vie quotidienne de 6 millions d'habitants". Cette conclusion ferait presque oublier que le projet de LGV au sud de Bordeaux ne suscite pas une adhésion totale sur le terrain.
Lire la suite : LGV Bordeaux-Toulouse : un lobbying des élus qui attise celui des opposants
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