NdlR: TGV Albret : Soutenons Joseph Bonotto .
Commentaire d'un lecteur : Pourquoi ?
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Les compétences de chacun sont mises à contribution au service du collectif : hier, il s’agissait de construire un nouveau tipi, un des hébergements des zadistes sur place.
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Les traits de la vingtaine de personnes sont à peine tirés et l'enthousiasme des prémices de ce nouveau combat n'est pas encore retombé.
Si l'agitation et la curiosité suscitées par cette entreprise ont attiré durant quelques heures, samedi, personnalités politiques, associatifs et militants venant de loin, eux restent « pour résister sur la zone à défendre (ZAD) ». Une résistance qu'ils comptent bien inscrire dans la durée, faisant taire les mauvaises langues misant sur les rigueurs hivernales pour accélérer leur départ. Après avoir monté un premier tipi samedi matin, un deuxième était en construction hier, dans la joie et la bonne humeur, promouvant haut et fort les vertus du travail collectif.
Propositions refusées
Lire la suite : Lot-et-Garonne : les zadistes font de la résistance
Thomas Brail le dimanche 19 février sur les bords du Ciron, dans le Sud-Gironde, avec les manifestants anti-LGV.© Crédit photo : Arnaud Dejeans
Grimpeur-arboriste, fondateur du Groupement national de surveillance des arbres (GNSA), auteur du livre « L’Homme qui sauvait les arbres », Thomas Brail avait défrayé la chronique en 2019, accroché dans un arbre pendant vingt-huit jours devant le ministère de la Transition écologique, pour dénoncer la coupe de platanes dans le Gers. En 2022, il avait poursuivi une grève de la faim en haut d’un platane du Champs-de-Mars, à Paris, menacé par l’aménagement du site de la tour Eiffel. Habitué des coups d’éclat, il vient de trouver un nouveau terrain de lutte : le chantier de la LGV Bordeaux-Dax, qui doit traverser le massif landais. Thomas Brail était le week-end dernier en Sud-Gironde, pour une marche avec les anti-LGV le long du Ciron.
Coupe rase dénoncée
« Ce projet est une terre de combat, je vais les aider », confirme le Tarnais Thomas Brail. Mais il n’entend pas limiter ses interventions au seul projet de LGV. En témoigne une vidéo postée sur la page Facebook du GNSA, sans rapport avec la LGV, où il dénonce vivement la coupe rase d’une parcelle de forêt à Pompéjac, au sud-ouest de Bazas, sur laquelle il est tombé en se rendant au Ciron.
Jeanine Besacchi et Michel Normand (membres de TGV Albret)
Objet : LGV
Et si une LGV passait chez vous ou chez vos enfants ou petits enfants ?....
Réponse de Jean Louis Matéos
Ligne à Grande Vitesse
Lorsque le projet de construction d’une Ligne à Grande Vitesse reliant Bordeaux à Toulouse a été mis sur la table, j’y ai été spontanément favorable. En effet, j’ai immédiatement pensé à notre jeunesse et aux générations futures qui auront besoin d’être mobiles pour s’insérer plus facilement sur le marché du travail. De la même manière, le développement économique et touristique de notre département nécessite que le Lot-et-Garonne soit parfaitement raccordé aux métropoles de Bordeaux et Toulouse d’une part et au reste de la France d’autre part. Cette analyse est incontestable, mais aujourd’hui, il faut être réalistes et tenir compte du contexte. Le rapport de la Cour des Comptes rendu public en octobre dernier, pointe du doigt l’ « asphyxie du modèle français de la grande vitesse ». En clair, toutes les études montrent que l’on a surestimé la rentabilité des lignes LGV et en tant qu’élu responsable je dois en tirer tous les enseignements. Par ailleurs, le rapport « gain de temps/coût financier » d’une LGV est parfaitement déraisonnable en période de pénurie d’argent public. Quand je pense à l’avenir de nos enfants, je refuse de faire porter sur leurs épaules les dettes que nous pourrions aujourd’hui contracter. C’est pourquoi, si notre Collectivité était appelée à se prononcer sur l’opportunité de la LGV, j’y réfléchirai à deux fois. JLM
Réaction de Pierre :
Je note dans la réponse de JLM Matéos, par ailleurs président du SMAD (syndicat mixte pour un aerodrome départemental), autre gouffre à subventions publics, cette remarque qui me laisse pantois : "cette analyse est indiscutable".
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> Et que dire de celle-ci, que je mets en balance : "un développement infini dans un monde fini est une contradiction dans les termes", on appelle çà un oxymore si on veut faire savant.
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> bref, les religions ont peut-être perdues des fidèles, mais la foi dans le progrès elle a toujours ses fanatiques.
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> Le souci est que ce sont eux qui ont pris tous les pouvoirs, et nous mènent toujours plus vite contre le mur.
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> Nous vivons une époque moderne
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> pk
Lien vers l'émission : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/programmes/france-3_nouvelle-aquitaine_jt-19-20-aquitaine?id=4629682
Environ 250 personnes ont participé, ce dimanche 19 février, à une marche au cœur de la Vallée du Ciron, à Bernos-Beaulac, dans le Sud-Gironde, à l'appel du collectif LGV Nina. C'est un lieu bien particulier : ici doit être construit un triangle ferroviaire entre Bordeaux, Toulouse et Dax.
Un "projet pharaonique", une "catastrophe écologique" dénoncent les militants écologistes du collectif LGV NiNa (Ni ici, ni ailleurs). Pour alerter, ils ont invité les habitants, les curieux, ce dimanche 19 février, à venir se balader dans la forêt de Bernos-Beaulac, dans le Sud-Gironde, pour voir concrètement ce qui va disparaître si le GPSO (Grand projet du Sud Ouest) voit le jour.
"La LGV, c'est le coup fatal"
Lire la suite : "Ce serait Los Angeles à Bernos-Beaulac", une marche anti-LGV dans le Sud-Gironde
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