L’objectif de ce projet, à 18,3 milliards d’euros : permettre de rallier Bordeaux à Toulouse en moins d’une heure. La seconde ligne devrait, elle, aller jusqu’en Espagne.• © XAVIER LEOTY / MAXPPP
Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) continue de faire des remous. Ce dimanche, une nouvelle marche des opposants était organisée à Bernos-Beaulac pour dénoncer “un désastre écologique”.
La première sortie, à Préchac, avait réuni plus d’une centaine de personnes. Ce dimanche, ils étaient trois fois plus à marcher aux abords du Ciron pour protester contre le projet de ligne ferroviaire qui reliera Bordeaux à Dax et à Toulouse.
Une première balade naturaliste et technique a eu lieu le 4 février dernier.© Crédit photo : Collectif LGV-Nina
Les opposants au projet de LGV entre Bordeaux et Toulouse ainsi que Bordeaux et Dax continuent de se mobiliser. Après une première sortie naturaliste et technique à Préchac, le 4 février dernier, le collectif Nina, pour Ni ici, ni ailleurs, organise une nouvelle promenade sur le tracé des lignes ferroviaires à grande vitesse. Le rendez-vous est donné à la Halte nautique de Bernos-Beaulac à 13 h 30, dimanche 19 février.
Cette boucle de 3,5 km dans le triangle ferroviaire prévu sur le secteur de Bernos-Beaulac, au bord du Ciron, emmènera les participants sous le viaduc de l’autoroute Langon-Pau. Plusieurs intervenants seront présents, dont des naturalistes d’Adryades et Thomas Brail, le fondateur du Groupe national de surveillance des arbres. L’objectif de ses sorties selon le collectif est de montrer « l’impact que pourrait avoir ce chantier ».
Feugarolles a fait son «coming-out», explique le maire, Jean-François Garrabos en riant. Depuis le vote d'une motion contre l e projet de LGV lors du dernier conseil communautaire, un panneau «Ici, le conseil municipal est contre la LGV» trône à l'entrée de la commune.
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