Chers amis,
Voici le courrier que Coordination 47 et TGV en Albret ont décidé d’adresser aux présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale et du Sénat, ainsi qu’à nos trois députés et deux sénateurs du Lot-et-Garonne. Nous l’avons également envoyé à la Présidente du Conseil départemental et à la ministre de la transition écologique et solidaire et du ministre des transports.
Nous ne nous endormons pas, le combat continue et nous allons le faire savoir dans le cadre d’une très prochaine conférence de presse.
Prenez soin de vous. Avec toutes mes amitiés,
Charles
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............................Le deuxième axe de notre politique d’infrastructures de transports, cela doit être la priorité à la mobilité du quotidien.
Cette priorité a été réaffirmée à plusieurs reprises par le Président de la République. Or, nous savons que certains investissements indispensables pour la qualité des déplacements quotidiens de nos concitoyens, comme la rénovation du réseau RER en Ile de France ne sont aujourd’hui pas financés. Il manque 800 millions d’euros pour financer les schémas directeurs des RER B, C et D; et 3 à 5 milliards pour l’ensemble des transports en Ile-de-France. Et ce alors même que le gouvernement vient de s’engager sur de grands projets incroyablement couteux, comme Notre-Dame-des Landes, ou pire encore, le Lyon-Turin dont la Cour des Comptes a pointé récemment le coût, qui devrait dépasser les 26 milliards d’euros. Ce projet, à lui seul, obererait toutes les capacités de financement de l’Etat pour les infrastructures de transport sur plusieurs années. Nous vous demandons, Monsieur le ministre, de clarifier la position du gouvernement sur ce point, la priorité est-elle réellement à la mobilité du quotidien ? Et si oui, ne faut-il pas réorienter les financements vers ces modes de transports essentiels à la qualité de vie des Français ?
Lire la suite : Débat sur les infrastructures de transport ( Intervention d’Eva Sas )
(image Batiactu) Perpignan / Figueras: le jugement administratif invalide la réponse du ministère.
Lettre réponse à Madame la députée F.Lasserre lettre F Lasserre Perp Figueras 20201210 et jugement Jugement loi Loti prepignan figueras Ibanez Verchère Avrillier
Objet : Bilan LOTI section ferroviaire Perpignan/Figueras
Pièce jointe : Jugement définitif du 7 janvier 2020 enjoignant le ministère de la transition écologique de publier ce bilan LOTI dans les 4 mois de la notification
Copie : Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays Basque et du Sud des Landes (CADE)
La réponse du berger à la bergère ? Il y a un peu de ça. Opposés sur le dossier du barreau de Camélat avec le président de Région Alain Rousset, les élus de l’Agglo d’Agen ont balisé un autre terrain de mésentente avec le patron de la Nouvelle-Aquitaine : la ligne ferroviaire à grande vitesse.
Le premier vice-président de la collectivité et maire de Moirax, Henri Tandonnet se pose en porte-parole de quelques-uns de ces administrés dont les maisons se situent sur le tracé de la ligne, au pied du coteau sur lequel est déployé le bourg. Des propriétaires sous le coup d’une expropriation mais dans l’incapacité de se séparer de leurs biens.
« Dans ces circonstances, personne ne s’y intéresse et les propriétaires n’ont plus le droit de les faire évoluer, résume l’édile. Et pourtant, nous avons sur la commune deux dossiers urgents, avec dans un cas, un couple dont la situation professionnelle s’est dégradée, et une dame tombée veuve dans l’autre… »
Pour ce type d’acquisitions, il existe pourtant un fonds d’anticipation, abondé par l’Etat, SNCF Réseau et les collectivités territoriales. Mais la manne, à hauteur de 28 millions d’euros en 2019, est tarie, selon Henri Tandonnet. Et à cette heure de remettre au pot, il fustige la position de la région Nouvelle-Aquitaine.
« L’Occitanie verse. La métropole de Toulouse aussi. Mais la collectivité d’Alain Rousset et Bordeaux Métropole n’ont rien donné depuis 2013. Ces fonds sont fléchés par un comité de pilotage pour les cas prioritaires à caractère social. Forcément, les dossiers du côté toulousain sont traités les premiers. Mais maintenant que le fonds est consommé, on demande au président de Région de prendre ses responsabilités, quitte à déplaire à ses amis écologistes. Je rappelle que le Lot-et-Garonne a versé 40 millions d’euros pour le tronçon Bordeaux-Tours. »
« Plus d’argent »
"Des propriétaires près de chez moi ont vendu mais moi depuis deux ans, rien ne bouge"
Henri Tandonnet a été sollicité par les familles concernées pour débloquer leurs dossiers. Brigitte Vignoli, dont l’habitation est plantée au beau milieu du fuseau, est de celle-ci. « Cette maison est bien trop grande pou r moi. Rendez-vous compte, 235 m² de bâti sur 4000 m² de terrain. Des propriétaires près de chez moi ont vendu mais moi depuis deux ans, rien ne bouge. On me dit qu’il n’y a pas d’argent. Cette maison est une trop grosse charge pour moi seule », lance la sexagénaire depuis cette forme de confinement. « Je veux partir, et si besoin, je prendrai un avocat. D’autres l’ont fait avant moi et SNCF a racheté leurs maisons. »
Lire la suite : Lot-et-Garonne : des maisons sur les bras, à cause de la LGV
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