Vidéo de l’action devant la gare d’Agen lors de son inauguration le 30 janvier 2014 sur Youtube : cliquez ici
Echanges entre Mme Lousteau, M Dionis et les membres de coordination47 à voir !
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Les anti-LGV ont préparé un comité d'accueil à l'occasion de l'inauguration de la gare.© PHOTO R.B
DROUINAUD EMILIE
Avant même que l'inauguration officielle de la nouvelle gare d'Agen n'ait lieu, près de 80 opposants à la LGV se sont réunis face à la gare, contenus sur le boulevard Sylvain Dumon, ce matin. Gardés par des barrières et par des CRS les empêchant d'accéder directement au cœur de la manifestation, ces militants portaient plusieurs revendications.
Juste avant la visite du nouveau pôle multimodal, Lucette Lousteau, députée d'Agen-Nérac puis le maire d'Agen s'est avancé jusqu'à eux pour entamer le dialogue mais, comme on peut le constater sur cette vidéo, la discussion a été difficile, de part et d'autre de la barrière.
Dénonçant le gaspillage de l'argent public, Charles d'Huyvetter, président de l'association TGV (Très Grande Vigilance) en Albret a notamment expliqué que "si la LGV se fait, il n'y aura plus de circulation, ici, dans cette gare alors que le projet a coûté 14 millions d'euros".
Pour lui, pas de doute, "la plupart des Aquitains ne veulent pas de la LGV" etCharles d'Huyvetter de demander l'organisation "d'un référendum"sur cette question.
Par ailleurs, une grève d'une heure était également organisée par les cheminots de la CGT à l'occasion de cette inauguration. Le syndicat dénonçait notamment "la suppression d'un poste de guichetier alors qu'avec le pôle multimodal, l'activité va aller crescendo"
Sur le même sujet ( autre article dans Sud Ouest 31 janvier 2014 ) : cliquez ici ,
et dans La Dépêche ( Le Petit Bleu) du 31 janvier 2014 : cliquez ici
Nous vous rappelons la Réunion Publique :
ce soir, 25 novembre ,à 20 H
45 BIS RUE GASTON CANIÉ 47520 LE PASSAGE
en présence de Robert Claraco , du Bureau d'Etude indépendant qui avait réalisé cette étude concernant la ligne Bordeaux-Toulouse !!!
L'actuelle gare d'Agen aurait pu accueillir les rames LGV. Le choix de la rive gauche a été préféré. / Photo Jean-Michel Mazet
Inauguration du pôle multimodal d’Agen ce matin, sous escorte policière vu que les anti-LGV ont annoncé leur présence. En 2020, sur le papier, il y aura deux gares SNCF dans l’Agenais...
Dans une dizaine d’années, si le calendrier est respecté, le voyageur arrivant à la gare d’Agen (centre-ville) aura à prendre la liaison TER pour rejoindre la rive gauche, du côté de Brax et Roquefort. C’est à cet endroit que la gare nouvelle LGV doit voir le jour. La LGV, la ligne à grande vitesse, permettant de rejoindre Toulouse, Bordeaux et Paris en trois heures et des poussières de minutes, contre plus de quatre heures à ce jour.
Pour lire l'article : cliquez sur le lien ci-dessous :
La Gironde financera le RER girondin, pas les LGV Bordeaux-Toulouse-Dax
Notez : la métropole de Bordeaux devra se prononcer sur le financement du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest jeudi 25 novembre. Là aussi, le suspens reste entier.
Ndlr TGV Albret : Pour lire l'article entier : cliquez ici
Quelques extraits indiscutables :
........ En 2018, la juridiction financière européenne conclut que « la vitesse moyenne [des LGV] est si largement inférieure à la vitesse de conception qu'il est permis de se demander si la bonne gestion financière est assurée »........
........Le coût annoncé pour les lignes à grandes vitesse Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse est de 14,3 milliards d'euros. Le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, a affirmé que l'Union européenne financerait 20 % de l'enveloppe, sachant que celle-ci n'inclut pas le tronçon Dax-Hendaye, pour lequel le Commissariat général à l'investissement avait, en 2014, estimé le coût à 43,45 millions d'euros le kilomètre, soit près de 4 milliards d'euros pour 91 km de voies (hors taxes et aux conditions économiques de 2011). Or, il est permis de douter de l'engagement financier de l'Europe à ce stade, car celle-ci place en priorité les projets transfrontaliers. Pour payer cette coquette facture pour des trains qui ne circuleront pas encore sur son territoire, il est demandé à la Communauté d'agglomération Pays Basque (CAPB) de contribuer à hauteur de 120 à 130 millions d'euros, auxquels rappelons-le, il faut ajouter les 25 millions d'euros que l'Agglomération Côte Basque - Adour (Acba) avait à l'époque dépensés pour participer au financement de la ligne Tours-Bordeaux..........
.......Le cabinet Citec en 2013, la Cour des comptes française en 2014, l'étude SNCF-SETEC et la commission d'enquête publique en 2015, et enfin la Cour des comptes européenne en 2018 ont tour à tour mis en évidence des points faibles dans les projets de lignes à grande vitesse, notamment ses aspects économiques. Focus sur la Cour des comptes européenne........
Lire la suite : LGV : des faiblesses pointées par la Cour des comptes européenne
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