LGV : 14 parlementaires du Sud-Ouest s’unissent contre les projets de LGV, pour une modernisation du rail existant
15 avril 2025 - Sud Ouest

14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest.© Crédit photo : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
À un mois de l’ouverture de la conférence nationale sur le financement des mobilités, 14 députés et sénateurs de la région ont créé un pôle parlementaire opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest. Ils présentaient leurs intentions à Bayonne ce vendredi 11 avril
Hasard de calendrier ? Vingt-quatre heures après la décision du tribunal administratif de Bordeaux de rejeter, jeudi 10 avril,le référé suspension déposé par quatre associations opposées à la ligne à grande vitesse Bordeaux Toulouse/Dax,des élus de différents départements et partis politiques ont annoncé la création d’un groupe parlementaire, opposé au Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest GPSO.
Une délégation du Sénat et de l’Assemblée nationale s’est ainsi réunie à Bayonne, ce vendredi 11 avril, pour redire leur opposition au projet. Ils enjoignent le gouvernement à lancer un moratoire à l’échelle locale, et surtout à miser en premier lieu sur la modernisation du réseau ferroviaire existant.
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Ferroviaire : lignes Paris-Toulouse et Paris-Clermont, les usagers embarquent dans des « trains de la colère »
15 avril 2025-La Tribune
Des centaines d'usagers et d'élus locaux des lignes Intercités Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) et Paris-Clermont-Ferrand convergent ce mardi vers la capitale dans deux « trains de la colère » pour exiger davantage d'investissements publics sur ces axes jugés « sinistrés ».

Le ministre délégué aux Transports Philippe Tabarot a reconnu une « qualité de service qui n'est pas à la hauteur ».
Blondet Eliot/ABACA via Reuters Connect
Une France des rails à deux vitesses ? C'est que dénoncent des usagers et des élus locaux des lignes Intercités Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) et Paris-Clermont-Ferrand.
Ils seront des centaines à converger mardi vers la capitale à bord de deux «trains de la colère »pour exiger des investissements. Ces deux lignes transportent respectivement chaque année 2,6 et 1,9 millions de voyageurs dans des trains Intercités.
Son association, comme d'autres organisateurs de la manifestation de mardi, dénonce une accumulation de retards, de suppressions de trains et de pannes en série.« Nous sommes traités comme des citoyens de seconde zone, avec des trajets de plus en plus lents et de moins en moins fiables », s'indigne Serge Rigal, président du département du Lot, traversé par la ligne POLT. Même constat côté Paris-Clermont, où le ministre délégué aux Transports Philippe Tabarot a reconnu une« qualité de service qui n'est pas à la hauteur ».En réponse, il a annoncé un« geste tarifaire »: 10.000 billets à 19 euros en juin, -10 % sur les abonnements et un remboursement à 200 % pour tout retard supérieur à trois heures.
L'exaspération des usagers repose sur des chiffres concrets : en 2024, près d'un train sur cinq affichait un retard supérieur à cinq minutes entre Paris et Clermont. En janvier, une panne de locomotive avait provoqué un retard de près de douze heures.
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