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07/12/2016 | Gilles Savary député de la Gironde, ne s'en est jamais caché, bien au contraire. Il n'est pas favorable à la poursuite de la LGV vers Toulouse et l'Espagne, et l'a encore montré ce mardi.
Après des discours et prises de position fortes concrétisés notamment par quelques participations à des réunions d'opposants au projet LGV GPSO, Gilles Savary Député de la Gironde et membre de l'Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France ( AFITF) persiste et signe. Ce 6 décembre, il a voté contre l'engagement des premiers financements d'Etat sur le projet LGV GPSO Bordeaux-Toulouse, et Bordeaux-Dax. Des financements dédiés à des études et premiers achats de fonciers, s'élevant à 45 M€. Son argument premier : l'arbitrage financier à faire en faveur des trains du quotidien et de la régénération des lignes existantes plutôt que pour la LGV dont le montant global du projet est évalué à 9Mds €.
« Un gaspillage de fonds publics injustifiable »
Lire la suite : LGV GPSO : Gilles Savary vote contre l'engagement financier de l'Etat dans le projet
Piloté par le géant du BTP Vinci, le groupement Cosea a été condamné par la justice pour les dommages écologiques causés par le chantier de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Un expert décrit « un massacre environnemental ».
[A lire sur Mediapart.fr] La SNCF présentait ce mercredi son nouveau TGV Océane qui va parcourir Paris-Bordeaux dès dimanche en 3h10, puis en 2h04 à partir de juillet 2017. Le même jour, le site Mediapart publiait une enquête accablante sur la construction de la LGV entre Tours et Bordeaux.
La journaliste Jade Lindgaard y remonte les kilomètres du dit « chantier du siècle » et constate toutes les dégradations causées. Le mastodonte du BTP Vinci, aux manettes via son groupement Cosea, vient d’être condamné par la justice pour ces dommages écologiques.
Si des engagements sur la protection de l’environnement avaient été pris, au minima pour compenser les dégâts, les amendes prononcées en cas d’entorse à ceux-ci sont dérisoires en regard des budgets titanesques.
A lire sur mediapart.fr (pour les abonnés)
Le Petit Journal a rendu compte d’un échange entre des élus au Conseil départemental et des employés de l’aide à l’enfance. Avec cette question classique : où trouver l’argent qui manque ?
Notre association Alternative LGV Midi Pyrénées pointe depuis deux ans une source financière qui serait mieux employée : les deux millions d’euros qui vont à la LGV (pendant quarante ans). Le Conseil départemental du 47 a opté pour cette économie, puisque la LGV n’est en aucun cas une compétence des départements. Mais qui est au fait de cette réalité ? D’autant que cette somme, n’est qu’une partie de la dépense à prévoir. C’est ainsi que Jean-Luc Deprince indique que le budget des routes a été divisé par deux. Avec toutes les routes à construire pour les contournements prévus de la LGV (150 millions d’euros nous dit-on) nos infrastructures vont encore se dégrader comme partout en France (du premier rang pour leur qualité en l’an 2000 on est passé au dix-huitième rang) !
Des élus du Conseil départemental du Lot viennent de s’interroger sur leur financement de la LGV vu que le service par la ligne POLT continue de se dégrader. Ce service concerne aussi Montauban : la ligne POLT ce n’est pas seulement pour aller à Paris, mais elle ne suscite aucun intérêt chez nos élus. Concernant les agriculteurs, trois réunions viennent de se tenir avec pour seul compte-rendu Le Petit Journal or le problème est le même : le Conseil départemental veut tout mettre en œuvre pour que leurs indemnisations soit les plus faibles possibles, d’où la colère qui s’exprime. Nous le constatons à présent : plus le projet LGV avance et plus sa réalisation devient un casse-tête financier. Entre aider des enfants en galère, et une course à la vitesse, le choix devrait être simple.
Jean-Paul Damaggio
Ndlr - TGV EN ALBRET : voir la vidéo sur Youtube en cliquant : 21 au 23 mars 2025 ciron
Le collectif LGV-NiNA (Ni Ici Ni Ailleurs) vient d'annoncer le rendez-vous 'Printemps du Ciron'. Un rassemblement populaire pendant trois jours, à Bernos-Beaulac, en Gironde.
Un rendez-vous de plusieurs jours a été annoncé par le collectif LGV-Nina opposé à la LGV Bordeaux-Toulouse. Le Printemps du Ciron aura lieu du 21 au 23 mars 2025 à Bernos-Beaulac, en Gironde. ©Edwin Bleunven / Le Républicain Sud-Gironde / Illustration
Nouveau rendez-vous pour les collectifs et citoyens s’opposant au projet de lignes à grande vitesse dans le sud-ouest de la France ; les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un événement sur trois jours afin de protéger la vallée du Ciron et sa biodiversité.
Quelques mois après la précédente manifestation d’ampleur à Lerm-et-Musset, en Gironde, le collectif LGV-Nina, mouvement citoyen de la vallée du Ciron averti, solidaire et déterminé, a annoncé les dates de son Printemps du Ciron.
Ce rassemblement se déroulera à Bernos-Beaulac, en Gironde, du 21 au 23 mars 2025. Un lieu qui n’a pas été choisi au hasard car ce village se trouve en plein milieu du triangle ferroviaire.
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