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Répression contre les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse : solidarité !
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13 février 2025 - Révolution permanente

Avec la nouvelle évacuation du camp la semaine dernière, le préfet de la Haute-Garonne amplifie la criminalisation et la répression des opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse. Un cheminot envoie sa solidarité aux militants écolos contre la répression.

Répression contre les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse : solidarité !

Crédits photo :Secours Rouge

« Ils seront systématiquement délogés ». Le 30 janvier, le préfet de la Haute-Garonne Pierre André Durand donnait le ton concernant la répression des opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse. Il a affirmé que « les manifestations non déclarées » feraient l’objet « d’évacuations systématiques des forces de l’ordre. » : « L’État sera intransigeant »,a-t-il déclaré auprès d’Actu Toulouse.

Dans la foulée, il a déposé un nouvel arrêté préfectoralvisant à interdire « le port et le transport, sans motif légitime, d’armes et d’objets pouvant constituer une arme au sens de l’article 132-75 du code pénal » du mardi 4 au lundi 10 février, sur les communes de Saint-Jory, Castelnau-d’Estrétefonds et Grenade (Haute-Garonne). Un arrêté aux contours particulièrement flous, qui vise avant tout à installer le narratif policier d’opposants « éco-terroristes », qu’il serait légitime de criminaliser et de réprimer.

C’est dans le cadre de cet acharnement que le mardi 4 février, soixante gendarmes ont été déployés pour évacuer le camp des opposants à la LGV installé sur un terrain appartenant à la SNCF à Saint-Jory. Ces forces de répression s’ajoutent à celles de la cellule spécialisée dans les interventions contre les militants écologistes dite « CNAMO » qui est mise en cause pourquatre chutes graves l’an dernier sur le chantier proche de l’autoroute A69. Dans ce contexte, trois opposants à la LGV ont été arrêtés mardi durant l’évacuation selon le quotidien régional Sud Ouest.

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Ligne à grande vitesse : le trafic surestimé
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 31 octobre 2016 - Sud Ouest

Avec la LGV, Bordeaux serait à 2 h 05 de Paris et, au sud, la continuité du réseau serait possible entre France et Espagne, ce qui présenterait un intérêt notamment pour le fret
Avec la LGV, Bordeaux serait à 2 h 05 de Paris et, au sud, la continuité du réseau serait possible entre France et Espagne, ce qui présenterait un intérêt notamment pour le fret © JEAN-DANIEL CHOPIN


ARTICLE ABONNÉS Le Collectif des associations de défense de l'environnement dénonce un débat faussé par des chiffres gonflés dans d’importantes proportions

Le dossier de la ligne à grande vitesse dans le Sud-Ouest avance cahotant, par soubresauts et polémiques comme récemment devant l'assemblée régionale où il était question de financement. Alors que le secrétaire d'État aux transports, Alain Vidalies, soutient contre vents, marées et enquête publique le projet, ses opposants restent mobilisés. Ils attaquent au Conseil d'État la déclaration d'utilité publique (DUP). Et pointent aujourd'hui des projections de trafic surévaluées entre Dax et la frontière.


Le Cade (Collectif des associations de défense de l'environnement) mène la fronde « au sud ». L'opiniâtreté de ses militants leur permet d'affirmer que l'aménageur SNCF Réseau et tous les tenants de la LGV prophétisent à tort une saturation des lignes actuelles à l'horizon 2020. Or, c'est cette perspective qui justifierait la création de lignes nouvelles plutôt que l'aménagement de l'existant.

14 561 doublons
Documents à l'appui, Victor Pachon remonte le temps jusqu'à la dernière réunion de l'Observatoire du trafic, créé par le préfet de région. « Cette réunion était en 2014. Depuis, c'est en sommeil », souligne le porte-parole du collectif écologiste. Ce jour-là, le Cade s'étonne des différences étonnantes entre les flux observés en gare de Bayonne et Hendaye. « Il ne pouvait s'agir que de trains comptés deux fois. » La Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), qui organise la réunion, doit se rendre au même constat. Elle le signera même dans le compte rendu de la rencontre, page 3 : « Les trains qui arrivent et repartent d'une gare, après un arrêt de quelques minutes, sont malheureusement comptabilisés deux fois dans les calculs. »

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Brèves de janvier LGV NON MERCI : partie 2 et 3 - LE PROJET DES LGV EN DIFFICULTÉS
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8 février 2025 - StopLGV47 et NINA

Comme promis, la partie 2 et la partie 3 !

NB :

Les articles sources cités sont parfois "accessibles aux abonné.e.s" uniquement. Nous en sommes désolé.e.s et nous vous conseillons de vous rapprocher de médiathèques et bibliothèques publiques, amis et amies, pour obtenir les versions longues.

Nous vous déconseillons par contre de vous abonner, car plusieurs journaux se contentent de diffuser les mensonges des porteurs du projet ou de criminaliser les mouvements de lutte, sans chercher à démêler le vrai du faux (raison pour laquelle nous prenons le temps de commenter tout ce que nous lisons).

Pour information le groupe La Dépêche - qui détient Le Petit Bleu d'Agen - est dirigé par la famille Baylet eta notamment pour actionnaire le groupe Pierre Fabre, principal bénéficiaire du projet d'autoroute A69. Par ailleurs on peut lire sur Wikipedia que son président Jean-Michel Baylet 'est impliqué dans plusieurs affaires, notamment une accusation de viol et agression sexuelle sur une mineure, non jugée en raison de la prescription.'


Bien à vous,
Avec détermination

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BRÈVES DE JANVIER, PARTIE 2 : LES PRO-LGV SERRENT DOUCEMENT LES MÂCHOIRES...

Si les calendriers restent inchangés et les annonces officielles impertubées, quelques impasses se font de plus en plus criantes :

????Manque de "ressources humaines"pour mettre en oeuvre en même temps les projets de rénovation et l'entretien des lignes existantes ET les nouveaux chantiers de lignes à grande vitesse⚖:« En 2023, on a demandé des recrutements sur Bordeaux. Au dernier moment, l'État a dit à la SNCF qu'il n'engagerait pas d'argent maintenant. », témoigne Patrick Labrue, secrétaire fédéral UNSA Aquitaine-Poitou-Charentes.

Par ailleurs le contexte – l'équilibre périlleux de SNCF - rend le sujet d'autant plus critique. En effet, selon Patrick Labrue,« l'État a repris la dette de SNCF Réseau sous couvert d'une réduction drastique des effectifs. Désormais, pour réaliser les travaux, nous faisons appel à des entreprises privées à 80 %. Elles choisissent les chantiers qui les intéressent et on doit s'adapter à leur calendrier».

C'est pour cette raison que les collectifs affirment régulièrement que les LGV se font au détriment des petites lignes, ce qui se vérifie historiquement avecl'abandon de près de 40 000 km de petites lignes sur un siècle, parallèlement à la construction de 2800 km de lignes à grande vitesse.


????Incertitude sur le financement de l'Etat:
« A court terme, nous sommes couverts par des moyens conséquents, à hauteur d'un milliard d'euros pour les aménagements au nord de Toulouse et au sud de Bordeaux. A moyen terme, il reste des engagements de l'État à aller chercher »explique Guy Kauffmann????, le patron de la société de projet.

En effet, le financement réellement versé par l'État à date s'élève à seulement une centaine de millions d'euros????pour les lignes nouvelles, sur un total de l'ordre de 15 milliards d'euros pour tout le projet.

La situation est si critique quela part de l'Etat a été avancée par les collectivités????: environ 120 millions d'euros sur les 300 millions à engager en 2025 !« Les élus locaux ont accepté d'avancer cette somme à l'État sans avoir un engagement écrit de remboursement. »précisent certains élu.e.s régionaux dans un article.

Par quelles tractations????s'est donc conclu un tel accord de versement de fonds décidé par les élu.e.s des collectivités seul.e.s ? Pour un projet qui ne desservirait en tout et pour tout que trois communes du Sud-Ouest, et dans un contexte où les finances manquent de toutes parts !

Philippe Tabarot, le nouveau ministre délégué aux transports du gouvernement Bayrou, prétend que "L’État ne peut que continuer à soutenir le projet"????tandis que le Préfet de Haute-Garonne, Pierre-André Durand menace d’être “intransigeant” tout en prétendant lors de ces vœux 2025 n’avoir“aucune crainte”????en ce qui concerne la convergence des ZAD de l’A69 et de la LGV.

Pourtant, les luttes ont déjà fait perdre aux porteurs de ces projets anachroniques des centaines de millions d’euros...
Article source

????Inutilité du projet et déni: à Saint-Médard d'Eyrans, SNCF Réseau annule une réunion d'information par peur de la contestation...

Le motif officiel de l'annulation de la réunion d'information du 9 janvier est la “crainte d’atteintes à l’ordre public”????On s'interroge sur ce motif, étant donné que les dizaines de réunions d'information qui se sont faites dans les communes du Sud-Ouest l'année passée dans la perspective de la mobilisation d'octobre se sont déroulées dans la plus grande écoute et gratitude exprimée????par les habitant.e.svenu.esen nombre !

????Mais peut-être SNCF Réseau a-t-il un souvenir vivace de la réunion publique de novembre à Poussan sur le tracé de la LGV Montpellier-Perpignan : l'entreprise s'était alors trouvée bien incapable de contenir la colère des habitants.L'article de compte-rendu est éloquant.En réponse, SNCF Réseau avait donc organisé des consultations destinées à "acculturer aux enjeux du projet et de recueillir leur expertise d’usage et leurs besoins pour intégrer au mieux le viaduc dans son environnement" (objectif défini par SNCF Réseau Occitanie)????– autrement dit permettant de détourner la contestation concernant les lignes à grande vitesse sur les aspects non déterminants du projet tel????????????????s que la hauteur d'un viaduc...Les collectifs de la LGV Montpellier-Perpignan ne décolèrent pas.

Du côté des LGV Sud-Ouest, sur les sites des Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux, SNCF Réseau remplace sa réunion bidon par des permanences en mairies????en compagnie du médiateur SNCF Charles Aboud et du directeur adjoint des travaux AFSB Bertrand Comble.

Les témoignages de ces permanences sont affligeants. Par exemple, voici les propos de Bertrand Comble qui s'exprime suite à la rencontre avec un couple très impacté par les travaux????: "Ces permanences en petit comité permettent de répondre à ces gens qui viennent PLEURER". Quel dédain !

 

Les fake news d'Alain Rousset lors de ses voeux 2025 face à la presse le discréditent toujours plus..

«La Région est un pôle de stabilité face à l’hystérisation de la vie politique nationale», annonçait en ce début d'année Alain Rousset. Soulignons donc la disproportion entre la ferveur avec laquelle Alain Rousset défend le projet de LGV et son intérêt réel pour les habitant.e.s des communes sur le tracé...????

Comme les collectifs LGV NON MERCI l'annonçaient récemment, un kilomètre de LGV correspond au prix d'un collège, et il est cocasse de voir Alain proclamer????: "Aujourd'hui, je suis incapable de programmer un équipement dont la Gironde a pourtant besoin », pour justifier la dépriorisation de la construction d'un nouveau lycée entre Cadaujac et Léognan.

Il fait de l'intensification des chantiers de LGV son affaire personnelle????et ose déplorer que« la politique ne sait plus anticiper l’avenir", tout en défendant un projet à plus de 15 milliards d'euros dessiné il y a 30 ans, dans un contexte budgétaire et environnemental qui le rend caduc.⁉️En effet que ferons-nous en 2032 (date de mise en service annoncée), d'une ligne ferroviaire doublant un itinéraire ferroviaire existant déjà difficile à entretenir, que le prix moyen du billet TGV rend inaccessible au plus grand nombre, et qui traverserait environ 125 communes sans s'y arrêter ?????????????Les habitant.e.s de toutes ces communes du Sud-Ouest sont-iels pris pour les vaches qui regardent passer les trains ?

Dans sa tirade, il évoque le dégât en vallée d’Aspe causé par l'effondrement de la route nationale après une inondation en septembre. Il prétend que "la voie ferrée est intacte mais on me demande encore d’arrêter le chantier".????Or les habitant.e.s sur place démentent ses dires et précisent «Outre le glissement de terrain qui a recouvert la voie ferrée de plusieurs tonnes de gravats, la situation au niveau du pont Naudin en amont d’Urdos est très significative. Le talus en bord du gave s’est désagrégé si bien que la plateforme soutenant les rails a disparu et les rails sont désormais suspendus dans le vide au-dessus du gave».
Article source

????Deux points communs entre Alain Rousset, président de la Région Nouvelle Aquitaine, et Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse...


1. Ce sont de fervents promoteurs du projet de lignes à grande vitesse du Sud-Ouest
????‍♂

2.Ils sont tous deux visés pour des affaires de corruption !????‍♂????‍♂

En effet nous avions déjà documenté le cas de Alain Rousset, mais nouvellement le maire de Toulouse est visé par une plainte contre X pour soupçons d'emploi fictif par Anticor.L'association a déposé une plainte visant l'emploi occupé par le maire de Toulouse au ministère des Finances, et évoquant "détournement de fonds", "complicité de détournement de fonds"et "recel de détournement de fonds."

Elle ne vise pas nommément le maire de Toulouse. Mais c'est bien l'emploi qu'occupe Jean-Luc Moudenc au ministère des Finances qui est dans le viseur de l'association. Depuis 2008, Jean-Luc Moudenc cumule ses mandats de maire et de président de Toulouse Métropole avec un poste de haut fonctionnaire.

Pour parfaire le portrait de ce cher Jean-Luc Moudenc, précisons qu'il est aussi le seul maireà avoir censuré Médecins Sans Frontièresen lui refusant une exposition sur Gaza.
Article source

BRÈVES DE JANVIER, PARTIE 3 : LES COLLECTIFS EN LUTTE NE S'ARRÊTERONT PAS !
 
????Plusieurs sabotages ont eu lieu que ce soit sur les Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux ou au Nord de Toulouse. Notamment, début janvier, l'amarre d'un ponton utilisé par NGE pour approvisionner le chantier des berges, en prévision de la mise en place des LGV, a été sectionné.
 
????Lors des chantiers de la ZAD des AFNT, prévus les 24-26 janvier, où une zone a étéplacée sous haute surveillance pendant 10 jours, avec droneset arrêté d'interdiction de ports d'armes, comme si l'utilisation des armes était une option pour les militants. Orle rapport de force se joue bien ailleurs: l'occupation des arbres voués à la destruction permet à elle seule de retarder les chantiers, avec un certain coût pour SNCF Réseau et ses sous-traitants qui reproduisent les mêmes pratiques que sur le chantier de l'A69.
 
Deux jours avant le weekend de chantier, les forces de l'ordre sont donc intervenues pour détruire les cabanes existantes et déloger des occupant.e.s des arbres. Il restait alors encore deux cabanes occupé.e.s dans les arbres. Le weekend s'est maintenu, dans un élan de détermination et de gestes de soutien encourageant venant de toutes parts : etdésormais, La Guinguette Vaillante se reconstruit et poursuit son occupation avec d'autant plus de chaleur et d'enthousiasme????????????

Les collectifs membres de LGV NON MERCI sont solidaires avec les zadistes et dénoncent les agissements des promoteurs du projet qui imposent leur projet par la force.
Articlesiciet

????Uncomité de soutien a La Guinguette Vaillante se constitue: RDV le mardi 11 février à l'impasse Toulouse
Plus d'infos :
https://toulouse.demosphere.net/rv/31526

????En Gironde, la vallée du Ciron organise sa défense... en effet un projet de "déclaration de droits" pour cet affluent de la Garonne est porté par un groupe combinant universitaires et juristes, accompagné par le département : vote quasi-unanime il y a quelques semaines pour la poursuite de cette initiative qui permettra peut-être un jour de contester la destruction de cette vallée en justice...

Écoutez l’enregistrement????de cette réunion réalisé par Sylvie Nony de la Clesdesondes, suivant l’intervention d’Alexandre Zabalza et Hubert Delzanglesici.

 
????Des castors sur la Garonne en Tarn-et-Garonne et Lot-et-Garonne ont été identifiés proche du tracé...Or "les barrages [de castors] permettent la création de zones humides,limitent la baisse des niveaux d’eau en période de sécheresse et favorisent l’infiltration de l’eau dans le sol" explique une chargée d'études à "Nature en Occitanie".

En tant qu'espèce protégée????toute atteinte à son habitat est passible de 150 000 euros d'amende. Le projet des LGV du Sud-Ouest passant en plein dans le mil,la population locale de castors revendiquerait récemment la construction de barrages sur les fleuves du Sud-Ouest, contre les LGV!
Article source

????L'association LGVEA proposeune nouvelle réunion d'information sur les alternatives au projet de lignes à grande vitesse le 24 février à 18h au Parc du Château à Cadaujac. Plus d'information surleur page Facebook.

????Le collectif d’opposition au projet de LGV basé en Sud-Gironde, LGV NINA, prévoit un nouveau week-end de mobilisation en Gironde, les 21, 22 et 23 mars

Le printemps du Ciron????????????????se tiendra à Bernos-Beaulac, village situé «en plein milieu des zones Natura 2000 qui seraient traversées par la LGV ».

«Ce ne sera pas qu’un rendez-vous de naturalistes, on va aussi parler transport et économie. Car une des bonnes raisons d’abandonner ce projet, c’est son budget. C’est un projet vieux de plusieurs années, avec des coûts qui s’enflamment et qui ne correspond pas aux vrais besoins des habitants en matière de mobilité.»explique Véronique, membre de LGV NINA.

La vallée du Ciron, « hot spot de biodiversité » serait défigurée par les travaux de la LGV????????????« On se retrouverait avec 17 ouvrages d’art pour passer au-dessus des cours d’eau et une vingtaine de villages impactés. Nous sommes persuadés que la vallée du Ciron peut permettre de faire comprendre l’absurdité totale de ce projet à l’heure du changement climatique »expliquent les membres de LGV NINA.

????????????????⚡????????????✊: « On fait tout pour nous imposer ce projet, mais on s’arrêtera quand on aura les bulldozers dans la salle à manger, ils sont encore à 80 km de chez nous, et le reste du projet n’est absolument pas garanti financièrement. »

 
   

Gironde : qui veut encore la LGV ?
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27 octobre 2016 - Sud Ouest

 

Les projets d’extension vers le Pays basque espagnol et Toulouse ont du plomb dans l’aile.

Les projets d’extension vers le Pays basque espagnol et Toulouse ont du plomb dans l’aile.©

archives guillaume bonnaud

Les projets au sud de Bordeaux n’ont plus beaucoup de soutiens parmi les élus et encore moins chez les habitants concernés

Alors que la ligne grande vitesse (LGV) entre Paris et Bordeaux qui va mettre la Métropole à deux heures de la capitale se profile avec une ouverture en juillet 2017, les projets de prolongement de cette ligne au sud vers Toulouse et le Pays basque espagnol ont du plomb dans l'aile.

Lundi dernier, un projet de la délibération modificative du Conseil régional pour trouver les fond nécessaires à la poursuite de ce projet de Ligne Grande Vitesse - Grand Projet Ferroviaire du Sud-Ouest (LGV-GPSO) a été retiré par le président de région Alain Rousset, face à l'opposition radicale de ses alliés écologistes.

Lire la suite : Gironde : qui veut encore la LGV ?

 

Brèves de janvier : partie 1 - AVANCÉES DU PROJET, ÉTUDES MARKETING ET LUBIE DU DÉVELOPPEMENT
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6 février 2025 - LGVNONMERCI/LGVNINA

Nous sommes en Février, voici les brèves de janvier !

En trois parties, voici déjà le premier volet :AVANCÉES DU PROJET,ÉTUDES MARKETING ETLUBIE DU DÉVELOPPEMENT

Autour de Brax, près d’Agen, les fouilles archéo s'intensifient et les questions se posent quant à l'existence véritable d'une clientèle pour les TGV...

Les élu.e.s pro-LGV doutent tellement de l'intérêt de leur projet qu'iels en viennent à conclure des partenariats avec une association locale pour faire la publicité de la future gare LGV,pour 22 500 euros!
Ainsi, L'Agglomération d'Agen et le Club TGV Gare d'Agen-Porte de la Gascogne????se donnent pour mission de "valoriser le projetde LGV"auprès des collectivités du Gers, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Lot, du Lot-et-Garonne et de Dordogne.
Iels souhaitent ainsi faire du territoire une "nouvelle forme de métropole"????et intensifier la compétition avec Montauban et Mont-de-Marsan

"L'objectif est de ratisser large en séduisant la Dordogne, le Lot, le Tarn-et-Garonne et les Landes. En incluant les communes satelites d'Agen ainsi que Villeneuve et Nérac, il a mise sur un bassin de 300 000 à 350 000 habitants".
Ainsi donc, la population des territoires est un objet qu'il s'agit de "séduire", sur lequel "miser"????que l'on va "ratisser" et mépriser puisqu'iels vivent dans des "satellites".

Une fois n'est pas coutume, cela montre bien combien ces acteurs ignorent la réalité des problématiques de déplacements sur le territoire :????le prix indécent du billet de TGV crée un plafond de verre pour la majeure partie de la population????– et tant qu'il en sera ainsi l'idée de voir plus d'un.e habitant.e sur deux emprunter le TGV quotidiennement relève d'un rêve de capitaliste.
????Articles à lireicietla


Dans le même temps, la société des LGV du Sud-Ouest lance une étude pour savoir à quoi servira la LGV pour les habitant.e.s d'Agen

Et oui, on lance un projet et on se demande a posteriori à quoi il va bien pouvoir servir !????C'est ainsi que la SGPSO, société qui pilote l'ingénierie financière du projet, demande une étude à l'ESSEC –école de commercede Paris – des réponses précises quant à l'usage véritable des LGV.

On peut ainsi démonterla fable de "l'utilité publique"des projets d’État????: il s'agit de créer des métropoles de plus en plus grosses indépendamment du besoin exprimé. Or "loin d’être marginale, la pauvreté comprise dans ses multiples dimensions est un phénomène qui touche 35 % à 40 % de la population plus ou moins sévèrement en Nouvelle-Aquitaine» d'après le rapport du CESER Nouvelle- Aquitaine (à consulterici)..????Qui aura donc le luxe d’emprunter le TGV Sud-Ouest ?
????Article source

En contrepoint de ces efforts orchestrés par les promoteur.trices du projet de LGV, l’association Confluence Rail Avenir 47 met son grain de sel dans les dossiers de la ligne Agen-Auch et de la LGV Bordeaux-Toulouse...
L'association a déposé ses statuts et annonce vouloir rassembler "tous les usagers qui s'inscrivent dans une démarche de service publicdu ferroviaire et de l'intermodalité"????
Ce à quoi on pourrait bien poser la question :les TGV s'inscrivent-ils dans une telle démarche ?
En effet,lePatron de la SNCFassume le 24 janvier dernierque « Le TGV n'est pas un service public » dans une interview accordéeau Progrès????sur la hausse des tarifs des billets de trains en 2025.
????Article source
Montauban engage la destruction de 600 HA pour le nouveau quartier LGV
Dans le cadre du projet de Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, la ville de Montauban avait sollicité en 2013 la création d’une Zone d’aménagement différé pour créer de nouveaux quartiers et se développer.
Les communes de Montauban et Bressols avaient donc sollicité la création de deux ZAD sur ce périmètre d’une superficie globale de 632,8 ha : 406,6 ha sur Montauban et 226,2 ha sur Bressols????(lieu d'implantation de la gare LGV).
Autant d'hectares non comptabilisés dans les 4800 hectares d'emprise des lignes à grande vitesse !
????Article source
Du côté du reste du tracé :
????La phase de « travaux préliminaires »est lancée sur les 222 km de la future ligne entre Bordeaux et Toulouse. «Les campagnes d’analyses de sols vont se poursuivre en 2025, et nous avons démarré en novembre les diagnostics liés à l’archéologie préventive, notamment dans le Lot-et-Garonne»????énumère Christophe Huau directeur du projet des LGV Sud-Ouest chez SNCF Réseau

????Négociation foncière : SNCF Réseau fait pression sur les propriétaires fonciers le long du tracé.A titre d'exemple, pour les terres agricoles dans le Tarn-et-Garonne, SNCF Réseau tente des'épargner les dossiers d'expropriation difficileset surtout coûteux !Plus précisément : le conseil départemental du Tarn-et-Garonne vote précipitamment la constitution de commissions d'aménagement foncier. Or, selon les choix effectués, certaines issues ouvrent la possibilité pour SNCF Réseau de ne plus avoir besoin d'indemniser à l'amiable ou par voie d'expropriation les propriétaires impactés sur le tracé des LGV, en optant pour des procédures deremembrement sous-traitées au????groupe SOGEXFO-SAFER...

????Les consultations autour de gros appels d’offres de travauxse préparent, et qui aboutissent à des contrats à plusieurs milliards d’euros devant être signés en 2026.
En particulier, trois lots de 100 km ont été précisés en décembre par SNCF Réseau : un tronçon Sud Gironde-Dax correspondant à un contrat de conception-réalisation intégrant le génie civil (terrassements, ouvrages d'art) et les équipements ferroviaires (voies, caténaires). Ces mêmes opérations sont réparties sur deux tronçons pour la section Bordeaux-Toulouse. Les systèmes de signalisation et de télécommunication feront l'objet d'une démarche distincte sur l'ensemble du projet. Une convention est prévue au printemps 2025????pour préciser le tout aux entreprises.Vinci, Bouygues, Eiffage, NGE, ... se frottent déjà les mains.

 
A bientôt pour la partie 2 !
 
LGV NON MERCI
STOP LGV 47
LGV NINA
   

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