Assemblée Générale Jeudi 10 avril 2025 - 20 heures
Salle des Fêtes de Feugarolles
09/12/16, 160 personnes étaient présentes à la réunion publique de Mouguerre (photo ACE)
Après l’avis défavorable donné par la commission d’enquête publique en mars 2015, certains pouvaient penser qu’un coup d’arrêt définitif avait été donné au projet de lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux-Toulouse et Dax.
Ce serait mal connaître nos décideurs. Ce serait aussi mal connaître leur mauvaise foi et leur obstination.
Un sursis Ce n’est pas un avis considéré « dans l’air du temps » par Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux transports et Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine qui aurait pu entraver la marche d’un rouleau compresseur. Il en fallait bien plus !
Le 2 juin, par décret, le Premier Ministre déclare « d’utilité publique et urgents les travaux » nécessaires à la réalisation de ces lignes ferroviaires. Dès lors, les études complémentaires et les acquisitions foncières par expropriation peuvent se faire en toute légalité.
Interrogé par Sud-Ouest, Alain Vidalies justifie ainsi cette décision : « l’avis de l’enquête publique n'était que consultatif. Et nous avons eu un avis favorable du Conseil d'État. » Un avis jamais rendu public.
Expulsion de l’occupation de l’écluse des trois ponts. Antoine Berlioz/Hans Lucas
Dans le Sud-Ouest, les grands projets inutiles d’aménagement du territoire se multiplient. La LGV Bordeaux-Toulouse-Dax, présentée comme une façon de réduire le trafic routier et aérien, est en réalité un projet qui ne cherche à relier que deux grandes villes entre elles. Des lignes existent déjà qu’il suffirait de développer et renforcer. Face aux enjeux écologiques et sociaux, des mouvements d’opposition se renforcent pour tenter de mettre fin au GPSO, un projet ferroviaire destructeur.
Lire la suite : LGV Bordeaux-Toulouse-Dax : Un projet ferroviaire pas si écolo
Les représentants des associations anti-LGV ont déposé un nouveau recours pour suspendre les travaux des AFSB.© Crédit photo : E. G.
À la veille d’un nouveau week-end de manifestation, les associations anti-LGV ont déposé un recours pour démontrer l’inutilité des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux. Des travaux d’ampleur doivent débuter dans les prochaines semaines
L’audience concernant ce référé-suspension est prévue le 4 avril devant le tribunal administratif de Bordeaux.
Pour entraver le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse/Dax, les militants occupent le terrain. En parallèle dunouveau week-end de mobilisation dans le Sud-Gironde du vendredi 21 au dimanche 23 mars,la bataille juridique se poursuit. « On veut éviterla catastrophe de l’A 69 », fait valoir Denis Teisseire, représentant de Trans’Cub, une association anti-LGV de la métropole bordelaise. Autrement dit, éviter que les travaux des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB) soient lancés puis potentiellement interrompus par une décision judiciaire tardive, comme dans le cas de l’autoroute Toulouse-Castres. Quatre associations, soutenues par la Communauté de communes de Montesquieu, ont déposé un nouveau recours pour suspendre l’autorisation environnementale des AFSB.
NdlR Pour la LGV SEA, Tours-Bordeaux, qui sera inaugurée en juillet prochain, les révélations du saccage environnemental s’accumulent !
Aux côtés de l'association locale « Changeons d'Ère », la Sepant dénonce actuellement un autre « massacre environnemental » ; cette fois du côté de Montlouis. Ces dernières semaines, des bulldozers ont investi l'île de Bondésir pour déboiser de façon très spectaculaire ce site naturel protégé, classé Natura 2000.
Lire la suite : Site naturel protégé : "massacre environnemental " à Montlouis ?
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