NdlR TGV en Albret - dossier de l'année 2014 , : non non, rien à changé , tout va continuer, hé hé .......
Prévisions de trafic démesurées, pression des élus locaux et de l’UE, arbitrages discutables de l’État… Dans un projet de rapport consulté par Contexte, la Cour des comptes fait l’inventaire des errances qui sapent l’avenir du TGV.
Comment le TGV a-t-il pu, en l’espace de deux décennies, passer du statut de fleuron national exhibant les trains les plus rapides du monde, à celui de boulet économique ? Dans un projet de rapport qu'elle s'apprête à dévoiler, la Cour des comptes dresse un bilan intraitable de la grande vitesse, victime de décisions politiques irrationnelles et d’estimations de rentabilité faussées.
Lire la suite : La Cour des comptes dénonce l’asphyxie du modèle français de la grande vitesse
La Coordination 47, dont TGV en Albret est membre, se félicite du lancement d'un nouveau média parodique pour ouvrir le débat sur les effets dévastateurs du projet de LGV entre Bordeaux et Toulouse. Cette initiative mérite donc quelques lignes sur le site de TGV en Albret.
Cette opération de communication semble avoir été lancée dimanche soir aux alentours de 22h. La méthode, bien que décalée et originale, nous paraît intéressante. Nous vous invitons à vous connecter et à en juger par vous-même !
Vous pouvez consulter leur site web à l'adresse suivante :http://www.ladepense.fr/
Vous pouvez également vous connecter sur Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100012247867104
On vous propose de vous connecter à leur page Facebook , pour suivre en direct les actualités du moment :https://www.facebook.com/La-D%C3%A9pense-du-Midi-1947389875487508/
Vous serez confronté à une approche de communication tout à fait différente que celle utilisée sur notre site TGV-Albret : de la parodie , de l'humour, des clins d’œil sur l'actualité et une dose de SERIEUX se succèdent, toujours avec une maîtrise parfaite du sujet .
Pour ceux/celles qui n'ont pas Facebook: nous vous proposons de découvrir l'article à la Une du 23 mai :
1. Alain VEYRET - Jean-François GARRABOS
NdlR TGV-Albret: Difficile d'être encore plus claire......
Agen, le 20 mai 2012
Candidats Majorité Présidentielle
Elections Législatives 2012
86, Bd Carnot 47000 AGEN
Monsieur D’HUYVETTER
Monsieur DOUSSET
COORDINATION 47
Tourette
47230 FEUGAROLLES
Messieurs,
En réponse à votre lettre du 16 mai 2012, je tenais à vous faire savoir que nous ne sommes pas favorables au projet de LGV entre Bordeaux et Toulouse.
Nous ne sommes ni l’un ni l’autre réfractaires au progrès, bien au contraire. Mais le progrès doit être au service des Hommes et non une nouvelle inféodation à la technologie qui dégrade notre environnement, met en cause notre sécurité et nos finances publiques et creuse un peu plus le fossé entre les territoires fortement urbanisés et les territoires à vocation rurale.
La métropolisation à laquelle nous assistons depuis les années 60 vide de plus en plus nos départements ruraux et remet en cause l’avenir de notre Lot-et-Garonne et de nos jeunes. Notre richesse ancestrale basée sur l’agriculture dans sa diversité est fortement impactée. La disparition des petites et moyennes exploitations au profit de grands espaces céréaliers ou de jachères met en péril notre capacité à nourrir une population grandissante.
La LGV renforce cela en supprimant prés de 1500 hectares de terres agricoles de plaines et de coteaux.
Le projet de la LGV concerne tout notre département.
Nous n’y sommes pas favorables car pour gagner 20 minutes entre Bordeaux et Toulouse, notre département sera durement et durablement affecté :
- Financièrement, avec une forte augmentation de l’endettement des collectivités territoriales et des impôts, plus lourds pour longtemps.
- Sur le plan Environnemental avec une perte importante de terres agricoles, une dégradation de notre environnement et de notre patrimoine.
Le mode de financement de ce projet est inadmissible, il aurait dû être pris en charge par l’Etat et l’Europe uniquement.
De même, pouvons-nous accepter que la région Aquitaine soit fortement mise à contribution alors que l’Ile-de-France ne paye rien ?
Son coût est exorbitant, près de 8 milliards d’Euros aujourd’hui.
Nous sommes favorables à une solution alternative moins coûteuse et moins destructrice. Le réaménagement et la modernisation de la ligne existante qui ne coûteront que 2 milliards d’Euros. Cette solution permet de conserver à la gare historique d’Agen sa place de 2ème gare d’Aquitaine. Elle permet de desservir par le TGV Marmande et Agen et de les relier rapidement à Toulouse ou Bordeaux à moindre coût. Elle conserve les emplois locaux de la SNCF.
Elle permet d’améliorer la sécurité et le confort des usagers les plus nombreux et des riverains, avec un prix du billet incitatif aux transports collectifs, sans commune mesure avec le prix du billet du futur TGV sur LGV. En effet, la redevance que fera payer le concessionnaire à la SNCF se répercutera sur le tarif du billet, limitant l’accès au service public ferroviaire aux plus favorisés.
Elle permet d’améliorer la traversée de Port Ste Marie, et d’Agen.
Elle évitera de devoir construire de nouvelles infrastructures routières et de parkings autours de l’hypothétique nouvelle gare dont seuls les lot-et-garonnais devront assumer le coût.
Elle évitera de couper en deux la plaine de la Garonne et certaines zones de coteaux sans la moindre preuve objective de développement économique. Tous les exemples de ce type de « gare betterave » en France sont des échecs, à l’exception de Valence, où existe là une véritable plateforme ferroviaire multimodale.
Partout en France, le « tout TGV » de ces 30 dernières années est responsable d’une dégradation du réseau ferré traditionnel, pourtant le plus utilisé par la population.
La priorité à l’heure où l’argent public est rare est d’améliorer la qualité et la sécurité sur nos lignes existantes.
Contentons-nous de la ligne Tours-Bordeaux, de faire sauter le bouchon bordelais et du réaménagement de la ligne existante et nous serons à moins de 3 heures de Paris sans endetter nos enfants et nous-mêmes pour 50 ans.
C’est la position qu’avec Jean-François, je défendrai et ferai prévaloir en tant que député de la circonscription d’Agen-Nérac.
Espérant que par cette lettre nous avons clairement exposé notre position, je vous prie de croire en l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Alain Veyret Jean-François Garrabos
2. Bruno Dubos : 2 juin 2012 par mail
Monsieur,
j'ai pris connaissance avec intérêt de votre courrier du 16 mai dernier, et vous en remercie. Si je suis élu député le 17 juin prochain, je m'engage à défendre les solutions qui me semblent indispensables pour harmoniser progrès et respect de l'environnement (économique, écologique) de notre département. Si je suis , a priori favorable à la LGV il incombe la réunion de trois conditions non négociables. En premier lieu il convient d'organiser un référendum citoyen local car j'ai confiance à la sagesse des habitants pour choisir un choix raisonnable puisque la LGV transforme le "paysage local" pour les prochaines décennies. Ensuite j'estime qu'il est indispensable et même vital de maintenir la gare actuelle d'Agen. Le centre-ville étant le "poumon" d'Agen, la suppression d'une gare accessible attirerait moins les acteurs économiques et le commerce ainsi que le tourisme seraient lourdement pénalisés. Enfin je souligne mon attachement à la préservation du foncier agricole ainsi qu'à la défense de l'environnement. Sans le respect de ses trois conditions il me serait impossible de soutenir un tel projet. Non à la saignée des paysages, non à la destruction du patrimoine et du tissu économique qui font ensemble le charme de notre département, en particulier - mais pas seulement - durant la période touristique. Si je suis, bien sûr, favorable au progrès cela n'est point à n'importe quel coût ! ( coût d'ordre financier, environnemental, économique ..). Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de nos respectueuses salutations.
Bruno Dubos
"Le Centre pour la France"
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Celui-ci a fait le point sur les plus et les moins du dossier : d'un côté des problèmes aigus de financement, le peu d'enthousiasme de la SNCF et de RFF pour réaliser cet investissement. Et de l'autre, le poids de certaines personnalités landaises au gouvernement.
Selon Gilles Savary, la déclaration d'utilité publique (DUP) sera déclarée.
(NdlR TGV-Albret : Supposant que le Sud Ouest a bien repris cette citation , il faut se poser la question à quoi sert encore notre gouvernement si une personne peut donner une déclaration comme cela......)
Par La rédaction de TF1info Publié le 18 octobre 2014 à 18h22, mis à jour le 23 juillet 2024
TGV - Les sages de la rue Cambon pointent la faible rentabilité de certaines lignes à grande vitesse et la responsabilité de l'Etat.
Lignes non rentables, objectifs trop optimistes et très éloignés des résultats, annonces faites avant même la fin des phases de test... Les griefs de la Cour des comptes à l'encontre de la gestion du réseau des trains à grande vitesse (TGV) sont nombreuses. Selon un rapport cité par le journal spécialisé Contexte, six liaisons à grande vitesse n'atteignent pas les objectifs de rentabilité annoncés
La ligne LGV Nord atteindrait une rentabilité de 3%, contre 12,9% initialement envisagés, et la LGV Méditerranée 4,1%, soit deux fois moins que prévu,selon Contexte, spécialisé dans les "politiques publiques françaises et européennes".
Lire la suite : La gestion du TGV critiquée par la Cour des comptes
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