La préfecture de Gironde craint que des débordements se produisent en Gironde, comme cela fut le cas à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres© Crédit photo : XAVIER LEOTY / SO
Du 11 au 13 octobre, les Soulèvements de la Terre et le collectif LGV Non Merci organisent un week-end de mobilisation en Gironde. La préfecture prend déjà des mesures visant à anticiper les tensions
NdlR- TGV Albret : ... vous dites :désenclavage de la région ??
Dans le projet du Conseil régional, seuls les TER s’arrêteront en gare de Marmande. ©
Conséquence de la mise en service de la LGV, des modifications d’horaires et la suppression des arrêts des Intercités sont à prévoir en juillet 2017. La Ville a adopté une motion.
L'année 2017 sera celle qui verra la mise en fonctionnement de la LGV Bordeaux-Paris, plaçant les deux villes à deux heures l'une de l'autre. Les lignes TER vont donc subir des modifications pour accorder les départs et arrivées aux horaires de la nouvelle ligne. Mais les changements évoqués pour la ligne Bordeaux-Agen font déjà grincer des dents, notamment en gare de Marmande.
Lire la suite : SNCF : à Marmande, le projet ferroviaire ne passe pas
À l’issue d’une consultation organisée cet été, la commission d’enquête publique a donné son feu vert à une autorisation environnementale des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux pour la construction de la ligne à grande vitesse vers Toulouse. Et ce malgré plus de 90 % d'avis défavorables. Les opposants dénoncent des conclusions "orientées" et la volonté du préfet de Gironde "de passer en force".
"Quand on lit les conclusions de la commission d'enquête, tous les éléments de discours sont alignés sur celui du préfet et de la maîtrise d'ouvrage". C'est une grosse déception et surtout"une grande colère"pour les membres de la coordination LGV NON MERCI qui rassemble plusieurs associations opposées au projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse.
Cette enquête publique environnementale des aménagements ferroviaires du sud de Bordeaux (AFSB) était pour ces opposants"la dernière étape légale avant le démarrage des travaux tels que défrichage, abattage, destruction de nids dans des bâtiments".
LGVEA continue son action contre les lignes nouvelles. ©ARCHIVES PHILIPPE BRASSIÉ
L'association Landes Graves viticulture en Arruan (LGVEA) tiendra son assemblée générale ordinaire samedi prochain à partir de 18 heures dans la salle des fêtes communale. LGVEA attend de nombreux élus pour une réunion qui revêt un caractère particulier après la signature d'Alain Vidalies, secrétaire d'État en charge des transports, pour les lignes nouvelles GPSO, malgré un avis défavorable de la commission ad hoc suite à l'enquête publique. Michel Lopez, vice président de l'association dénonce un déni de démocratie concernant « un projet inutile et dispendieux alors que la SNCF est dans l'incapacité de maintenir le réseau actuel dans un souci maximal de sécurité et interpelle sur les capacités des gouvernants de gérer les réels besoins et attentes des usagers ». Les responsables LGVEA soulignent une facture démesurée de 10 milliards et des projets alternatifs rejetés.
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