Message de Mr Gilles Savary
25 octobre 2014
Mr. Gilles Savary (Député de Gironde) :
L'avis de la Cour des Comptes sur les impasses ( mais aussi les mystifications ) du programme LGV que Borloo et Bussereau ont fait miroiter aux élus locaux dans l'euphorie du Grenelle de l'environnement? ( et sous la discrète pression d'Alstom ) fait écho à ce que d'autres instances indépendantes ont révélé :
Les LGV à la française sont insoutenables financièrement en investissement comme en exploitation ; elles reposent sur des prévisions de traffic fallacieuses , et elles ont gravement détourné les Gouvernement de la dégradation dramatique du réseau classique .
Le TGV français est comme une Ferrari : il lui faut une infrastructure hors de prix pour donner sa pleine mesure . Comme une Ferrari , ou le Concorde , tout le monde l'admire mais personne ne l'achète . Plutôt que d'envisager un train grande vitesse plus modeste comme en Allemagne , on a obligé notre système ferroviaire à l'acheter a Credit , au point de le plomber d'une dette abyssale de 44 milliards d'euros qui s'élèvera à 65 milliards en 2025 au terme des chantiers LGV en cours .
Notre système ferroviaire illustre très exactement l'irresponsabil?ité politique qui a conduit l'Etat à la quasi faillite avouée par Fillon (NdlR: TGV-ALbret : soutenu par tous les parties politiques confondues...): un train de vie somptuaire et des dépenses de prestige politique proprement insensées, dont les conséquences financières sont pudiquement renvoyées aux générations futures .
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Le projet de LGV au sud de Bordeaux est « une insulte écologique » selon les 500 manifestants
2 octobre 2022 - Sud Ouest

Lors de la manifestation du 1er octobre à Langon, les manifestants affichaient de nombreuses banderoles : « NON aux lignes nouvelles LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. »© Crédit photo : Jean-Maurice Chacun / « Sud ouest »
Les élus du Sud-Gironde ont organisé un rassemblement à Langon, contre le projet de lignes à grande vitesse (Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax) ce samedi 1er octobre. Des associations issues de tout le Sud-Ouest ont rejoint le cortège
À l’heure où le gouvernement demande aux Français de baisser le chauffage, peut-on envisager de faire rouler des trains à 300 km/h sur de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse ? La réponse des 500 manifestants qui ont défilé dans les rues de Langon contre les LGV au sud de Bordeaux (vers Toulouse et Dax), ce samedi 1er octobre, est claire : c’est non. « Ce projet n’a plus aucun frein, il va dérailler », s’inquiète le maire de Ruffiac (47), venu en voisin pour rejoindre la sous-préfecture du Sud-Gironde.

Le maire de Sauviac, Michel Aimé, a donné le coup d’envoi de la manifestation samedi 1er octobre au matin devant la gare de Langon.
Jean Maurice Chacun/ « Sud ouest »
La maire de Bernos-Beaulac, Jacqueline Lartigue-Renouil (de dos), a lu une lettre de Pierre Hurmic, devant la sous-préfecture de Langon.
Jean Maurice Chacun/ « Sud ouest »
Une centaine d’écharpes tricolores ouvrait le cortège ce samedi matin : les membres du Collectif des élus du Sud-Gironde et de Montesquieu, affectés par le tracé de la LGV, d’autres maires solidaires de Gironde et du Lot-et-Garonne, des parlementaires. Parmi ces derniers : quatre des six sénateurs girondins (les socialistes Laurence Harribey, Hervé Gillé, la Verte Monique de Marco et la LR Florence Lassarade), mais aussi les députés Modem Sophie Mette, l’Insoumis Loïc Prud’homme et l’écologiste Nicolas Thierry. De nombreux maires, conseillers départementaux et régionaux ont également répondu à l’appel.
« Gaspillage énergétique »
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