Pour la réhabilitation des voies SNCF existantes
et contre le projet GPSO de LGV Bordeaux-Toulouse
Le projet GPSO qui prévoit la réalisation d'une LGV entre Bordeaux et Toulouse n'apportera aucune amélioration dans le transport ferroviaire pour les habitants du Confluent et de la commune d'Aiguillon alors qu'une réhabilitation des voies existantes diminuerait le temps de circulation entre Aiguillon et Bordeaux ainsi qu'entre Aiguillon et Toulouse.
Outre l'absence d'intérêt pour les Aiguillonnais qui continuerons à prendre le TER pour se rendre à Bordeaux puis à Paris, la balafre au sud de la Garonne sera catastrophique pour l'environnement et la gestion des crues.
Quant au coût financier, il sera insupportable pour les Collectivités locales du Lot et Garonne et donc pour ses habitants.
La période d'austérité que nous vivons n'autorise aucun gaspillage et nécessite de concentrer nos moyens financiers sur la satisfaction des besoins quotidiens des citoyens.
Le gain de quelques minutes pour un trajet SNCF entre Toulouse et Paris ne peut justifier tous ces sacrifices.
En conséquence, le Conseil municipal d'Aiguillon demande :
- l'abandon du projet de LGV Bordeaux-Toulouse
- la réhabilitation des voies existantes entre Bordeaux et Toulouse pour améliorer la circulation de tous les trains ainsi que le confort des riverains des lignes SNCF.
Les riverains de Laruscade et Cavignac, avec leurs soutiens, devant le tribunal administratif, le 11 juin.© Crédit photo : D. B.
Après des années de procédure, le tribunal administratif de Bordeaux a donné raison à cinq habitants de Laruscade et Cavignac, condamnant Lisea, la société concessionnaire, à des sommes allant de 51 000 à 241 000 euros
« Ça semble très positif », soufflait Jean-Claude Sarrazin, à la sortie de l’audience, le 11 juin dernier. Il ne croyait pas si bien dire, ce voisin girondin de la LGV Tours-Bordeaux, l’un des cinq habitants des villages de Laruscade et Cavignac qui ont saisi le tribunal administratif de Bordeaux pour nuisances sonore et visuelle. La juridiction a rendu son délibéré le 2 juillet, condamnant Lisea, société concessionnaire de la ligne à grande vitesse, à des sommes loin d’être anodines, entre 51 250 et 241 600 euros.
Épilogue de quatre ans et demi de procédurespour cette poignée de riverains auxquels le tribunal administratif, emboîtant le pas du rapporteur public à l’audience de juin, a reconnu à la fois une moins-value immobilière potentielle de l’ordre de 25 %, et des troubles liés aux bruits et vibrations des trains lancés à toute vitesse depuis la mise en service de la LGV, en juillet 2017. Les juges se sont appuyés sur les rapports d’expertise judiciaire, relevés acoustiques compris.
Quelques commentaires :
Bonjour, très bonne nouvelle mais la lutte n’est pas achevée. cependant ne négligeons pas ce plaisir et bravo aux amis du Limoges-Poitiers (la réponse des juges le 28). NdlR TGV-Albret : reporté au 15 avril) amicalement jean paul damaggio ( 82)
Bonjour, je partage le plaisir de Jean Paul qui nous informe de cette décision . Mais attention, car la décision du Gouvernement n'est pas encore connue . Ceux ci, déraisonnables comme il sont, peuvent parfaitement prendre une décision autre. Nous ne sommes pas à l'abri d'un autre déni de démocratie.
Illustration Transports Vie quotidienne TGV. Illsutration trace de la nouvelle LGV Sud Ouest. Train a Grande Vitese en gare de Toulouse Matabiau. - A. GELEBART / 20 MINUTES
M.B. avec AFP
Le rapporteur public argumentera ce mercredi devant le Conseil d'État en faveur de l'annulation de la déclaration d'utilité publique (DUP) prise en janvier pour la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, a-t-on appris mardi auprès des requérants.
Si « les juges ne sont pas liés par ces conclusions, ils suivent souvent l'argumentation du rapporteur public », s'est réjoui Marcel Bayle, pour le Collectif des riverains impactés (CRI). Les réquérants ont été informés de la position du rapporteur public sur une plate-forme en ligne dédiée du Conseil d'Etat. La DUP avait été signée le 10 janvier 2015.
Les opposants semblent bénéficier d'un renversement de l'opinion publique
Lire la suite : LGV Poitiers-Limoges: Vers une annulation de la déclaration d'utilité publique
La coordination LGV non merci tenait une réunion publique, mardi 9 juillet, salle du parc Mussonville à Bègles.© Crédit photo : D. B.
Reportée pour cause de dissolution, l’enquête publique qui porte sur les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux, articulation essentielle de la future LGV, se tiendra dans le creux de l’été, entre le 15 juillet et le 13 août
« Mépris total pour la population. » « Véritable provocation. » Réunis à Bègles, mardi 9 juillet, les représentants de la coordination LGV non merci ont dénoncé le choix des dates retenues pourl’enquête publique environnementaleportant sur les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB), entre le 15 juillet et le 13 août. « On demande une prolongation d’un mois, jusqu’à la mi-septembre, et l’organisation de réunions publiques avec GPSO (Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest) et les collectifs début septembre », annonce Pauline Dupouy, du collectif LGV Nina.
D’abord prévue entre le 24 juin et le 23 juillet,l’enquête publique a été reportée, dans le contexte notoire de dissolution, par le préfet Étienne Guyot. Ces AFSB, articulations essentielles de la future LGV qui se traduit par l’aménagement de voies supplémentaires entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans, valaient mieux qu’une enquête publique « à ce moment-là », s’étonne Pauline Dupouy, « pour un projet que personne ne connaît ».
Page 33 sur 237
«DébutPrécédent31323334353637383940SuivantFin»