26/07/2017 – 07h00 Nantes (Breizh-info.com) – Quelques semaines après l’inauguration en grande pompe de la LGV Tours-Bordeaux – première ligne ferroviaire récente sous concession privée – des notes discordantes se font déjà entendre. A peine achevée, la ligne s’avèrerait en effet être coûteuse, voire ruineuse, tant pour SNCF Réseau qui l’exploitera que pour les collectivités locales qui y ont contribué ou le contribuable qui a payé, paye et paiera l’ardoise finale. Un blogueur libéral très suivi, H16 (Hashtable), établit un parallèle avec Notre-Dame-des-Landes.
Mesdames, Messieurs les Elus,
Vous voudrez bien trouver en pièce jointe, pour information, le courrier adressé hier par TGV en Albret à Monsieur Dionis du Séjour, député de l'Albret.
Avec mes respectueuses salutations.
Charles D'Huyvetter
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Ouest France : Neuville-sur-Sarthe. Victimes de la LGV, ils ne veulent plus se taire
Sud Ouest : Charente : la grogne des riverains face au bruit de la LGV
[…] Vous évoquez également le coût d'un tunnel et parlez d'une économie de quelques centaines de millions d'euros. Avec le tracé du TGV sur les lignes existantes modernisées, nous parlons de plusieurs milliards d'euros d'économie[…] En 2005, RFF a trompé les élus en leur présentant des chiffres pipés. Sa concertation n'est qu'une mascarade mensongère. Partout, des contestations s'élèvent dénonçant un viol de la démocratie. Nous vous réitérons donc notre demande de renoncer à ce projet annonciateur de désastres et de faire vôtre la défense d'« une LGV sur les voies existantes ». Il n'est pas trop tard. A signaler que c'est Christian Dezalos, le maire de Boé, qui s'est exprimé pour la CAA à Toulouse.
Le flou entourant la position de l'État sur la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV), entre Bordeaux et Toulouse, inquiètent les élus qui veulent désormais un engagement clair.
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