Vous êtes ici : Accueil Actualités La presse en parle LGV vers Toulouse et Dax : « Nous voulons faire capoter le projet »

LGV vers Toulouse et Dax : « Nous voulons faire capoter le projet »
Envoyer Imprimer PDF

15 février 2022 - Sud Ouest

NdlR- TGV en Albret : La seule façon de sortir un lapin du chapeau est de d'abord y avoir dissumilé l'animal....... Comment L'Europe pourrait financer 2.8 milliards d'Euros pour GPSO , si l'enveloppe totale 2021-2027  pour les 27 pays n'est pas plus que 1.87 milliards ....................???? ( voir plus loin dans cet article du Sud Ouest)

LGV vers Toulouse et Dax : « Nous voulons faire capoter le projet »

« Le financement du GPSO est loin d’être sur les rails », affirment une dizaine d’associations de protection de l’environnement anti-LGV© Crédit photo : Archives Thierry David / « Sud Ouest »

Plusieurs associations de défense de l’environnement demandent au Conseil d’État de refuser le plan de financement du projet de LGV vers Toulouse et Dax
 

C’est ce mardi que le Conseil d’État doit, à la demande du gouvernement, examiner le plan de financement du GPSO (Grand projet du Sud Ouest), prolongement de la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux vers Toulouse et Dax. Un chantier évalué à 14,3 milliards d’euros, financé à 40 % par l’État, à 40 % par les collectivités locales de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie, à 20 % par l’Union européenne.

Réunis autour de Denis Teisseire, le fondateur de l’association Trans’CUB qui fit dérailler dans les années 90 le projet de métro bordelais, et de Philippe Barbedienne, le président de la SEPANSO 33, onze associations, locales ou nationales comme France Nature Environnement, ont tenu une conférence de presse ce lundi 14 février pour évoquer le courrier adressé à la plus haute juridiction administrative.

Le courrier est éminemment technique mais l’objectif de ces associations est limpide. « Nous voulons faire capoter le projet, assure Denis Teisseire. Mais nous sommes aussi des gens responsables. Si le projet aboutit, nous voulons que ça ne se fasse pas au détriment financier des collectivités locales, ce qui est actuellement le cas. »

« D’autres munitions »

Denis Teisseire rappelle d’abord que le plan de financement voté par plusieurs collectivités locales a changé le 7 février dernier puisque la Région Nouvelle-Aquitaine a pris à sa charge une avance de 225,6 millions d’euros pour pallier les déficiences d’autres collectivités comme l’intercommunalité basque ou le département du Lot-et-Garonne. « D’ailleurs, ajoute-t-il, à part un petit cercle réuni autour du président de Région, les élus ont dû se prononcer sur un dossier dont ils ont pris connaissance seulement la veille. C’est une violation des conditions légales d’information des élus. Cette délibération doit être annulée. »

Le fondateur de Trans’CUB, qui précise avoir passé des nuits à décoder les délibérations, dénonce également « un contrat léonin » au détriment des collectivités locales, mais au profit de SNCF-Réseau. « Toutes les dépenses supérieures du chantier ou les recettes fiscales inférieures aux promesses seront à leur charge et donc à celle des contribuables. Les risques sont énormes pour elles. »

« Je n’arrive toujours pas à savoir si les élus agissent par malhonnêteté intellectuelle, mauvaise foi ou naïveté », ajoute Philippe Barbedienne.

Autre lièvre que Denis Teisseire dit avoir levé, les subventions européennes. Elles sont de 2,8 milliards d’euros pour le GPSO. « Or, affirme-t-il, la Commission européenne a annoncé le 16 septembre dernier que l’enveloppe 2021-2027 pour tous les projets ferroviaires des 27 pays serait d’1,87 milliards d’euros. » Le porte-parole des associations s’en est également pris à Jean-Luc Gleyze, le président du département de la Gironde, anti-LGV mais accusé de mener double jeu avec Alain Rousset.

Le Conseil d’État ne rendra pas forcément public son avis. S’il valide le financement, « nous avons d’autres munitions », prévient Denis Teisseire qui rappelle l’abrogation du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. « Mais nous respecterons la légalité », promet Philippe Barbedienne.

 

 

Dernières nouvelles




« Des milliards pour des minutes » : la LGV du Sud-Ouest, une piste d’économie pour le gouvernement ?


Fête du Ciron Pindères 28 juin 2025


LGV Bordeaux-Toulouse-Dax : une note de Bercy inquiète les partisans de la grande vitesse


LGV Bordeaux-Toulouse : "En voilà une surprise !" Les opposants se félicitent du possible abandon du projet


La LGV Bordeaux-Toulouse sacrifiée au nom des économies pour le budget 2026 ?


Soirée de soutien aux copaines de la Guinguette Vaillante (ZAD contre la LGV Toulouse-Bordeaux)


Communiqué de Stop LGV 47


Environnement : en Gironde, ils créent une association pour donner des droits au Ciron, « bien commun environnemental »


Bercy envisage d’abandonner les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Nice-Marseille


Les écologistes pourraient-ils faire échouer le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse devant les tribunaux ?


« L’impact environnemental sera-t-il pris en compte sur la LGV Bordeaux-Toulouse-Dax ? »


Lettre au Communauté d’Agglomération Agenaise


Lettre au Communauté d’Agglomération Agenaise


Relier l’Europe par TGV ? Une réponse à la Commission européenne


LGV Bordeaux-Toulouse/Dax : l’État, au pied du mur budgétaire, pourra-t-il payer sa part du rail ?


LGV Bordeaux-Toulouse : un chantier bientôt à l'arrêt ?


Article La Dépêche 22 avril 2025


Chambéry : Des centaines de personnes manifestent contre le projet de LGV Lyon-Turin


LGV : 14 parlementaires du Sud-Ouest s’unissent contre les projets de LGV, pour une modernisation du rail existant


Ferroviaire : lignes Paris-Toulouse et Paris-Clermont, les usagers embarquent dans des « trains de la colère »
Copyright © 2009 Association Très Grande Vigilance en Albret - Réalisation Bulle Communication.