Financement des infrastructures : la grande misère?

Financement des infrastructures : la grande misère?

11 décembre 2014 - Mobilicities

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accompagné avec les commentaires de Jean Pierre Pédestan et Claude Semin ( ci-dessous)

Financement des infrastructures : la grande misère?

Alors que l'association TDIE consacre un colloque sur le financement des infrastructures ce 9 décembre 2014, la question des moyens de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France est centrale. En effet, l'AFITF disposera, en réalité, d'un budget stable en 2015 de 1,9 milliard d'euros et non de 2,24 milliards. En clair, ce montant ne permet pas à l'Etat de tenir le scénario 2 retenu en 2013 à l'issue des travaux de la commission mobilité 21. Du coup, certaines lignes à grande vitesse vont-elles à nouveau être décalées ?

Le 10 déc. 2014 à 09:22, Jean Pierre Pedespan

Bonjour,

Si j'ai bien compris, le plan Junker, c'est 1300 milliards d'euros de projets en tous genres....(dont 48 milliards pour la France?)

Mais ces 1300 milliards doivent être obtenus par un effet de levier gigantesque car seuls 21 milliards d'euros existeraient réellement...

En outre, pas de GPSO dans tout ça ??

JPP

Bonjour à tous,

je comprend qu'on doive s'inquiéter pour le financement du projet GPSO. Mais je reste persuadé que le choix des projets finançables par le plan Junker ne sera pas pour les projets GPSO.

D'abord parce que ces projets ne sont pas rentables et les allemands le savent mieux que quiconque, eux qui ont crée des lignes à 250 maxi et qui viennent de commander 200 rames à Siemens pour remplacer les trains à plus de 300. Les projets GPSO ne sont pas des plans industriels rentables pour l'avenir, loin s'en faut.
en France, de plus en plus de personnalités politiques ou économiques le savent très bien. Certes il y a Malvy et Rousset qui ne veulent pas le savoir, mais nous avons injecté le doute dans bien des têtes et même dans les leurs. Mais ils se bâteront jusqu'au bout pour avoir leur joujou quitte à perdre leur tête, et c'est là leur point faible.
MAIS la raison principale est que ces projets ne sont pas rentables, destructeur d'environnement et très chers comme nous l'avons tous montré et démontré. Le franc succès de cette consultation qui s'ajoute au pb Sivens où à une très large majorité les gens ont dit qu'ils étaient contre, est aussi un atout considérable.cNous devons continuer à le marteler
Mais il ne faut pas en rester là et tout gober, les bonnes et les mauvaises nouvelles. Le temps est venu pour d'autres actions pour gagner.

Je sais je suis un incorrigible optimiste et que les pessimistes n'ont pas toujours raison, surtout quand ceux ci baissent les bras et empêchent d'autres à avancer.

Ce n'est pas une leçon mais un encouragement .

très amicalement . Claude Semin