LGV Bordeaux-Toulouse : en Lot-et-Garonne, la lutte contre le projet s'organise
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7 avril 2024 - Le Républicain

Un collectif anti LGV s'est créé en Lot-et-Garonne pour lutter contre la construction de la ligne à grande vitesse. Une réunion publique est organisée le 13 avril 2024 à Tonneins.

Distribution de tracts sur le marché de Tonneins à quelques jours de la première réunion publique organisée par le collectif Stop LGV 47.

Distribution de tracts sur le marché de Tonneins à quelques jours de la première réunion publique organisée par le collectif Stop LGV 47. ©Le Républicain 47

LGV. Trois lettres qui hérissent le poil de beaucoup de Lot-et-Garonnais remontés à bloc contre ce projet. A Tonneins(Lot-et-Garonne), une poignée d’entre eux se trouvait au marché samedi 30 mars 2024 au matin pour parler à la population et l’inviter à une réunion publique le 13 avril.

 Si la mobilisation contre celui qui porte le nom de GPSO

(Grand Projet du Sud-Ouest) date du début, l’organisation en collectif

est récente. Elle regroupe 14 structures historiquement contre.

Le combat s’organise donc autrement, et le collectif Stop LGV 47 propose d’en discuter lors d’une réunion publique. Et ses arguments pour l’abandon de la LGV Bordeaux-Toulouse sont nombreux…

Une taxe sur 40 ans

A commencer par la nouvelle taxe,TSE pour taxe spéciale d’équipement. Elle est payée par tous les contribuables lot-et-garonnais habitant à moins d’une heure d’une gare LGV. Dans le département, il s’agit de la gare de Sainte-Colombe en Brulhois.

En 40 ans, elle prévoit de financer une partie de ce grand projet qui se chiffre à 14 milliards, « et les prix vont augmenter, donc le taux de cette taxe va augmenter aussi » explique Florian, du collectif Stop LGV 47.

Trop peu de gens sont au courant de cette taxe… et qu’ils la paient déjà .Florian, du collectif Stop LGV 47

Selon lui, cette ligne à grande vitesse ne profitera pas aux Lot-et-Garonnais, « mais aux Parisiens qui viendront à la campagne, et qui, eux, ne paient pas la taxe… » soupire-t-il.

Les trains du quotidien à améliorer

Pour Stop LGV 47, ce sont sur les trains du quotidien qu’il faut investir massivement. « S’ils veulent une alternative à la voiture, ce sont les trajets de tous les jours qu’il faut améliorer. Cela coûterait beaucoup moins cher » martèle Florian.

Un impact environnemental

Une LGV entre Bordeaux et Toulouse veut également dire que des milliers d’hectares seraient supprimés sur des terres agricoles, forêts et zones humides.

« Cette ligne n’a pas lieu d’être… Malgré le doublement des gravières, ils n’en ont pas assez, il faut en importer » conclut Florian.

Réunion publique du collectif Stop LGV 47 le samedi 13 avril 2024 à 18h30 au centre culturel de Tonneins. Intervenants: le collectif Bordeaux se soulève et Alain Dewerdt, président de l’association de sauvegarde des Coteaux et Landes de Gascogne. Contact:   Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.